Dans la cour de la direction des chemins de fer à Bamako, les travailleurs grévistes de retour font une petite pause. « On fait du thé. Il n’y a pas d’électricité. On ne peut pas travailler pour le moment », explique l’un d’eux.
Moussa Keita, le secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs du rail, détaille ce qu’ils ont obtenu avant de reprendre le travail : « Il a été décidé de nous payer dans un bref délai, le paiement de deux mois qui est déjà au niveau du Trésor et qui doit être incessamment viré à la banque, durant encore deux mois d’ici la fin du ramadan pour donner une vie de fête à nos familles. »
Une dizaine de victimes, selon les syndicats
Les travailleurs du Dakar-Bamako ferroviaire (DBF) ont également obtenu de la part de l’État malien une relance des activités du rail. « L’État malien mettra tout en œuvre pour que les trains recommencent à circuler. Il y a une mission qui va quitter Bamako pour aller à Diboli, vers la frontière du Sénégal, pour faire l’inspection de la voie », ajoute Mahamane Sinta, un autre responsable syndical.
La grève de la faim et surtout ses dégâts collatéraux, par exemple impossibilité pour les travailleurs sans moyen de se soigner ou de soigner leur famille, ont causé la mort d’une dizaine de personnes, selon les syndicalistes.
Moussa Keita, le secrétaire général du Syndicat libre des travailleurs du rail, détaille ce qu’ils ont obtenu avant de reprendre le travail : « Il a été décidé de nous payer dans un bref délai, le paiement de deux mois qui est déjà au niveau du Trésor et qui doit être incessamment viré à la banque, durant encore deux mois d’ici la fin du ramadan pour donner une vie de fête à nos familles. »
Une dizaine de victimes, selon les syndicats
Les travailleurs du Dakar-Bamako ferroviaire (DBF) ont également obtenu de la part de l’État malien une relance des activités du rail. « L’État malien mettra tout en œuvre pour que les trains recommencent à circuler. Il y a une mission qui va quitter Bamako pour aller à Diboli, vers la frontière du Sénégal, pour faire l’inspection de la voie », ajoute Mahamane Sinta, un autre responsable syndical.
La grève de la faim et surtout ses dégâts collatéraux, par exemple impossibilité pour les travailleurs sans moyen de se soigner ou de soigner leur famille, ont causé la mort d’une dizaine de personnes, selon les syndicalistes.
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