Mbaye Jacques Diop aux éléments du MFDC: "Il faut les ramener à la raison"

La recrudescence des affrontements en Casamance entre les militaires et les éléments supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance continue de faire des vagues. Invité du Grand jury de ce dimanche 21 février, l’ancien président du Conseil de la République pour les Affaires Economiques et Sociales (CRAES), Me Mbaye Jacques Diop est revenu sur cette crise. Pour lui, «il faut qu’il y ait une solution et à mon avis, la solution est politique. Il faut rendre hommage à l’armée. Elle a fait son travail et continue de le faire de belle manière dans des difficultés énormes » a déclaré Mbaye Jacques Diop. Et celui qu’on appelle «Monsieur Casamance» d’indiquer: «il faut s’asseoir autour d’une table et régler ce problème de la Casamance». Il a aussi ajouté : «aujourd’hui le pouvoir gère tout le Sénégal. Ce pouvoir là, a, en face de lui des hommes qui se sont rebellés contre l’état de droit. Ces gens-là, il faut les ramener à la raison. Il faut beaucoup de tact, beaucoup de doigté, peut être un peu d’humilité et beaucoup de courage et de persévérance pour arriver à faire en sorte que les gens s’assoient autour d’une table et négocier.

Revenant sur l’absence de l’opposition lors de la cérémonie de lancement du cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal, l’ancien socialiste est d’avis que: « le Sénégal n’appartient ni à l’opposition ni au pouvoir actuel, il appartient à tous les sénégalais. C’est pourquoi la fête de l’indépendance appartient à tout le monde.

Il a laissé entendre : « qu’il aurait bien aimé que nos amis de l’opposition soient ce jour-là au stade pour fêter avec nous tous ce lancement de notre indépendance commune». L’ancien Maire de Rufisque a, ainsi, lancé un appel à l’endroit de l’opposition et à tous les hommes de bonnes volontés pour qu’ils sachent que l’indépendance du Sénégal appartient à tout le monde. Selon lui, même si on n’envoie pas les cartons d’invitations à temps l’opposition doit savoir que c’est une fête qui lui appartient aussi. C’est comme cela que je vois le Sénégal.