Ce procès est tout simplement indescriptible, dans l’entendement de l’un des avocats de Karim. Selon qui, ce «procès est en porte-à-faux avec toutes les règles de procédure qui sont édictées par le code de procédure pénale et le procès suit des règles précises. Il faut la comparution personnes, il faut la vérification d’identité, ensuite l’appel des témoins, qu’on assure de la présence de ces derniers, de leur absence. Il ya une démarche jusqu’à l’interrogatoire des inculpés et des témoins ». Or, rage-t-il, «actuellement, les identifications des témoins ne sont envoyées, on ne permet pas que les avocats citent les témoins et on leur dit, vous pouvez les faire comparaître... ».
Me Ciré Clédor LY ne désarme pas. Ce, pour dire qu’ «aujourd’hui, nous ne sommes même pas en mesure d’avoir la liste des témoins, de préparer convenablement la défense par rapport aux témoins de l’accusation et ceux de l’Etat du Sénégal. La constitution des avocats aussi pose problème ». Pire, assène la robe noire, « aucune règle n’est respectée. On n’est pas dans l’organisation du code de procédure pénale ». En lieu et place, « nous avons de nouvelles règles édictées par un cour très spéciale qui est là avec une mission bien définie : exécuter la mission d’Etat de liquidation politique d’un adversaire politique».
L'avocat de Karim s'est exprimé peu après la suspension d'audience effective jusqu'à 16 heures.
Me Ciré Clédor LY ne désarme pas. Ce, pour dire qu’ «aujourd’hui, nous ne sommes même pas en mesure d’avoir la liste des témoins, de préparer convenablement la défense par rapport aux témoins de l’accusation et ceux de l’Etat du Sénégal. La constitution des avocats aussi pose problème ». Pire, assène la robe noire, « aucune règle n’est respectée. On n’est pas dans l’organisation du code de procédure pénale ». En lieu et place, « nous avons de nouvelles règles édictées par un cour très spéciale qui est là avec une mission bien définie : exécuter la mission d’Etat de liquidation politique d’un adversaire politique».
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