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Me El Hadj Diouf prône la dissolution de l’Assemblée nationale.

Suite aux révélations de l’inspecteur principal des impôts, Ousmane Sonko, sur le non versement des sommes dues par l’Assemblée nationale à l’Etat du Sénégal, Me El Hadj Diouf a rencontré la presse pour se prononcer sur le sujet. Et c’est pour fustiger la marche de l’institution dont il juge qu’il est temps qu’elle soit dissolue.



Me El Hadj Diouf prône la dissolution de l’Assemblée nationale.
 «Les députés sont malhonnêtes, il n’y a pas de loi à l’Assemblée nationale, on escamote le débat». Ces propos sont du président du Parti du travail et du peuple (Ptp) qui faisait face à la presse hier. Cette occasion saisie par Me El Hadj pour diagnostiquer la situation qui prévaut u sein de l’hémicycle lui a fait dire qu’il y a une nébuleuse dans cette institution.

Me El Hadj Diouf, par ailleurs député, de poursuivre : «l’Assemblée nationale est au chômage depuis quatre (4) mois, car le Premier ministre, malgré sa volonté, ne peut plus venir là-bas. II faut dissoudre l’Assemblée nationale et organiser des élections législatives anticipées. Car cette institution est disqualifiée et ne fonctionne plus».

Sur la revendication du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui veut voir Modou Diagne Fada relever de son poste de président du groupe parlementaire de l’opposition, l’avocat martèle que : «le groupe parlementaire des Libéraux et démocrates a été confisqué pour l’affaiblir l’opposition».

Revenant sur l’appel au dialogue lancé par le chef de l’Etat, le parlementaire se dit partant, mais sous certaines conditions : «Nous sommes allés aux législatives et nous avons eu un seul siège de député. Mais nous ne sommes pas un parti «yobaléma» ; même si je suis dans la coalition Benno bokk yaakaar. Il y a des partis politiques qui nous tympanisent en réclamant être de grands partis alors que ce sont des partis cabines téléphoniques»

Et le leader du Ptp de conclure sur ce sujet : «Nous sommes pour le dialogue permanent entre alliés. L’opposition se plaint depuis le 20 mars, date du référendum, il n’y a pas eu de dialogue avec l’opposition. Une alliance ce n’est pas seulement par trois leaders qui décident. Les responsables des partis qui la composent doivent être traités d’égale dignité. On ne doit pas s’enfermer dans le palais pour discuter avec trois leaders».
 


Mercredi 25 Mai 2016 - 08:47


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