On peut considérer qu’il y a deux gouvernements qui s’affrontent au Michoacán : celui de l’Etat et celui des cartels. Le second, dans certaines régions comme celle d’Apátzingan, a plus de pouvoir que le premier. La population vit dans la terreur. L'évêque du diocèse, Manuel Patiño, a demandé à ses fidèles de vaincre leur peur et d'écrire sur un papier le nom des membres de leur famille assassinés et de l'accrocher sur une croix de bois dressée à cet effet dans la cathédrale.
Un rapport de l’Eglise destiné au Vatican précise que les affrontements entre cartels, police et armée ont fait 960 morts depuis le début de l'année à Apátzingan. La population est au bord de l’insurrection car les mesures prises par les autorités ne donnent aucun résultat. Il y a tellement de factions armées qu’il devient difficile de distinguer les bons des mauvais, ce qui produit une grande confusion sociale et alimente les confrontations.
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