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Missive au chef de l’Etat : Mankoo Wattu Senegaal dénonce les prémices d'une fraude électorale

Les partis regroupés au sein du Front Mankoo Wattu Senegaal (MWS) ont adressé une missive au chef de l’Etat pour lui exposer leur appréhension sur la refonte partielle du fichier électoral. Cette lettre, rédigée le 3 novembre dernier, relève les manquements et les «hors la loi » relevés notamment sur la mise en place des commissions administratives chargées de superviser les inscriptions dans le fichier électoral et pour l’obtention d’une nouvelle carte d’identité biométrique Cedeao.



Missive au chef de l’Etat : Mankoo Wattu Senegaal dénonce les prémices d'une fraude électorale
«Contentieux pré-électoral ». C’est l’objet de la lettre que le chef de l’Etat a reçue de la part des partis regroupés au sein de Mankoo Wattu Senegaal. Dans cette lettre, il est dénoncé des points relatifs à la lenteur avec laquelle les électeurs sont inscrits dans ledit fichier. Est-ce fait à dessein ? Les camarades de Malick Gackou n’ont pas encore répondu à cette question, mais, font-il savoir, ils avaient déjà averti des tracas que pourrait susciter une telle initiative à quelques mois des élections législatives.

Dans le même registre, MWS  s’offusque de l’article exigeant la confirmation de toute personne désirant figurer sur le fichier électoral. Ce qui, selon eux, ne repose sur aucun fondement. Et, l’inscription sur ce fichier est d’autant plus difficile quand on sait qu’en lieu et place de l’article L53 alinéa premier qui stipule «…L’administration est chargée de l’impression et de l’établissement des cartes d’électeur aux frais de l’Etat… », l’électeur qui se présente est obligé de venir avec la photocopie de sa carte nationale d’identité numérisée. Ce qui n’est pas évident si l’on considère la  «ruralité de beaucoup d’électeurs», dénoncent-ils.

Sur le point relatif à la composition des commissions administratives par des personnes désignées par les partis ou coalitions de partis politiques légalement constitués, les camarades à Malick Gackou soutiennent que l’Etat n’en a cure.

En venant à l’organisation des élections confiées au ministre de l’Intérieur qu’ils jugent partisans, les membres de l’opposent dégagent toute responsabilité sur ce qui pourrait arriver si cela était fait dans le seul but de frauder. Mais, pour éviter ce cas de figure, ils préconisent plutôt de trouver une personnalité consensuelle.

Car, affirment-ils : «l’expérience a démontré que les élections ayant entraîné une alternance paisible, saluée par toute la communauté tant nationale qu’internationales, ont toutes été organisées par une personnalité neutre, consensuelle et sur qui ne pèse aucun soupçon de partialité».


Mercredi 9 Novembre 2016 - 22:13


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