Il n’est pas du tout content, Moubarack LO. C’est le moins que l’on puisse dire. Et pour marquer son ressentiment, il n’y va pas de mains mortes. «Parce que très déçu», entame-t-il, «des performances et du mode de gouvernance de M. Macky Sall, Président de la République, j’ai décide de mettre un terme définitif à notre compagnonnage, après avoir arrêté, depuis huit mois, notre collaboration directe ». Ce, avant d’enfoncer le clou, « le Yoonu Yokkute qui nous avait rassemblé autour d'un idéal de développement véritable a été rangé aux oubliettes pour être remplace par un PSE qui ne répond que partiellement aux réels besoins des populations à la base ». Pire, dira l’ancien Directeur de Cabinet, « les engagements de rupture dans la gestion gouvernementale n'ont tenu que le temps d'une rose et le Sénégal devient presque méconnaissable aux yeux de ceux qui savent».
Pour lui, «les nominations aux postes ont rarement été bien pensées et fondées sur la compétence; déréglant ainsi le fonctionnement harmonieux des services publics ». Partout les « hésitations, atermoiements et calculs politiciens ont pris le pas sur la capacité de leadership et sur la volonté ferme de mettre en œuvre les reformes; y compris dans les filières comme le sucre ou les mêmes pratiques de protection continuent d'être bizarrement mises en œuvre au détriment du bien être des consommateurs », décline Moubarack LO qui est loin d’en avoir fini. « En somme », assène-t-il, « l'espoir du début s'est, au fil du temps, transformé en doute puis en désillusion. Comme si on avait presque fait le changement pour finalement ne rien faire bouger. Les Sénégalais ne méritent pas cette perspective. Par conséquent, je m'évertuerai dorénavant à œuvrer avec d'autres forces de la Société civile et du champ politique pour préparer la prochaine alternance et mettre le Sénégal sur les rails de l'émergence et du développement inclusif », clame-t-il.
Pour lui, «les nominations aux postes ont rarement été bien pensées et fondées sur la compétence; déréglant ainsi le fonctionnement harmonieux des services publics ». Partout les « hésitations, atermoiements et calculs politiciens ont pris le pas sur la capacité de leadership et sur la volonté ferme de mettre en œuvre les reformes; y compris dans les filières comme le sucre ou les mêmes pratiques de protection continuent d'être bizarrement mises en œuvre au détriment du bien être des consommateurs », décline Moubarack LO qui est loin d’en avoir fini. « En somme », assène-t-il, « l'espoir du début s'est, au fil du temps, transformé en doute puis en désillusion. Comme si on avait presque fait le changement pour finalement ne rien faire bouger. Les Sénégalais ne méritent pas cette perspective. Par conséquent, je m'évertuerai dorénavant à œuvrer avec d'autres forces de la Société civile et du champ politique pour préparer la prochaine alternance et mettre le Sénégal sur les rails de l'émergence et du développement inclusif », clame-t-il.
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