Dans ce coin un peu perdu de la commune de Hamdallaye, à une trentaine de kilomètres de Niamey, Allio Baboukari, aidé de ses deux enfants, procède à la dernière activité champêtre de l’année et couper les tiges de mil asséchées par le soleil : « La récolte n’a pas du tout été bonne. Dans le premier champ, j’ai l’habitude d’avoir 200 bottes de mil, j’en ai eu que 30 et dans l’autre où j’en récoltais 100, à peine une dizaine. La saison n’a vraiment pas répondu à nos attentes. »
Selon lui, la situation ne fait que s’empirer au fil des années. « Cela fait longtemps que la situation perdure, elle ne fait que régresser. Si cela persiste, je n’hésiterai pas à changer de travail », raconte-t-il avec tristesse.
C’est le résultat des effets du changement climatique, explique Didier Adamou Alou, enseignant-chercheur à la faculté d’agronomie à Niamey : « Avec le changement climatique, on observe une recrudescence des phénomènes extrêmes en termes de pluviométrie, de hausse de température et de poche de sécheresse. Ainsi par conséquent, [il y a] une baisse des rendements. Avant, au niveau du mil, la production tournait autour de 400 kilos à l’hectare mais aujourd’hui, le paysan qui fait 200 kilos à l’hectare est content. » Au Niger, les expériences de sécheresse de 1974, 1984 et 2004 ont créé une psychose. On s’attend tous les 10 ans à une épreuve de sécheresse. Évoquant une « mince fenêtre de tir » qui s’ouvre à Paris, le prélat anglican a estimé que « tout ce qui est moins qu’un traité contraignant juridiquement sur les émissions de carbone condamnera nos enfants à hériter d’un monde défiguré et une famille humaine brisée ».
source:rfi.fr
Selon lui, la situation ne fait que s’empirer au fil des années. « Cela fait longtemps que la situation perdure, elle ne fait que régresser. Si cela persiste, je n’hésiterai pas à changer de travail », raconte-t-il avec tristesse.
C’est le résultat des effets du changement climatique, explique Didier Adamou Alou, enseignant-chercheur à la faculté d’agronomie à Niamey : « Avec le changement climatique, on observe une recrudescence des phénomènes extrêmes en termes de pluviométrie, de hausse de température et de poche de sécheresse. Ainsi par conséquent, [il y a] une baisse des rendements. Avant, au niveau du mil, la production tournait autour de 400 kilos à l’hectare mais aujourd’hui, le paysan qui fait 200 kilos à l’hectare est content. » Au Niger, les expériences de sécheresse de 1974, 1984 et 2004 ont créé une psychose. On s’attend tous les 10 ans à une épreuve de sécheresse. Évoquant une « mince fenêtre de tir » qui s’ouvre à Paris, le prélat anglican a estimé que « tout ce qui est moins qu’un traité contraignant juridiquement sur les émissions de carbone condamnera nos enfants à hériter d’un monde défiguré et une famille humaine brisée ».
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