Le leader du groupe djihadiste Boko Haram, Abubakar Shekau, affirme dans une vidéo, avoir tué un de ses proches. Il s'agirait de Abu Zinnira qui était un des porte-parole de Boko Haram. Il apparaissait notamment dans plusieurs vidéos de propagande aux côtés de Shekau.
Pour Vincent Foucher, cette annonce souligne les divisions, assez profondes, au sein du groupe.
« Cela exprime le fait que la contre-offensive qu’organisent le Nigeria et les pays voisins a effectivement bousculé la stratégie jusque-là suivie par Abubakar Shekau, et cela donne donc lieu à des débats internes sur la direction à donner au mouvement ou encore sur les options stratégiques », explique Vincent Foucher avant de préciser que ces débats se sont déjà manifestés avec la scission qui est apparue, l’été dernier, avec Abu Musab al-Barnawi. Visiblement, et selon lui, la discussion interne dans la faction qui est restée fidèle à Shekau, continue.
Désaccords violents
« Shekau accuse son subordonné d’une tentative de coup d’Etat - plus ou moins - et d’insubordination sur des opérations. On est donc effectivement au-delà de la simple discussion. On est dans des désaccords violents », précise le chercheur à l'International Crisis Group qui signale, par ailleurs, d’autres signes de division, ces derniers mois, entre les deux factions, à savoir celle al-Barnawi et celle de Shekau.
« Plusieurs sources signalent des affrontements entre les territoires où ces deux groupes agissent. Il y a eu, effectivement, plusieurs combats dans les derniers mois au cours desquels les deux factions se sont affrontées », précise encore Vincent Foucher.
Pour Vincent Foucher, cette annonce souligne les divisions, assez profondes, au sein du groupe.
« Cela exprime le fait que la contre-offensive qu’organisent le Nigeria et les pays voisins a effectivement bousculé la stratégie jusque-là suivie par Abubakar Shekau, et cela donne donc lieu à des débats internes sur la direction à donner au mouvement ou encore sur les options stratégiques », explique Vincent Foucher avant de préciser que ces débats se sont déjà manifestés avec la scission qui est apparue, l’été dernier, avec Abu Musab al-Barnawi. Visiblement, et selon lui, la discussion interne dans la faction qui est restée fidèle à Shekau, continue.
Désaccords violents
« Shekau accuse son subordonné d’une tentative de coup d’Etat - plus ou moins - et d’insubordination sur des opérations. On est donc effectivement au-delà de la simple discussion. On est dans des désaccords violents », précise le chercheur à l'International Crisis Group qui signale, par ailleurs, d’autres signes de division, ces derniers mois, entre les deux factions, à savoir celle al-Barnawi et celle de Shekau.
« Plusieurs sources signalent des affrontements entre les territoires où ces deux groupes agissent. Il y a eu, effectivement, plusieurs combats dans les derniers mois au cours desquels les deux factions se sont affrontées », précise encore Vincent Foucher.
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