C'est une nouvelle technologie qui vise à modifier les moustiques vecteurs du paludisme afin de réduire la transmission de la maladie. L'objectif est de diminuer le nombre de moustiques susceptibles de transmettre la maladie d'une personne à l'autre. Si le mâle stérile s'accouple avec une femelle sauvage, les oeufs obtenus de cet accouplement n'arriveront pas à maturité, donc ne seront pas viables. Ce qui conduira à une disparition des trois catégories de moustiques responsables du paludisme.
Les chercheurs se préparent à lâcher ces males dans certaines localités de l'Ouest du pays afin de voir leur comportement dans la nature. Mais pour cela, il ont besoin d'une autorisation de l'Agence nationale de biosécurité face aux inquiétudes des populations sur les questions liées à ce type de recherche. «Toutes ces préoccupations soulevées aujourd'hui par les populations ont déjà fait l'objet d'évaluations par l'équipe de recherche, explique à RFI le docteur Léa Paré, cochercheure du projet Target Malaria. Mieux encore: la structure nationale qui régule cette recherche travaille aussi sur ces questions des risques. Ce sont des sujets qui sont vraiment très contrôlés ; des évaluations sont faites par des structures compétentes qui vont donner les réponses adéquates à ces préoccupations avant la suite des recherches.»
Une fois finalisée, cette nouvelle technologie sera mise à la disposition des autorités des pays où elle aura été approuvée selon les responsables de la recherche.
Les chercheurs se préparent à lâcher ces males dans certaines localités de l'Ouest du pays afin de voir leur comportement dans la nature. Mais pour cela, il ont besoin d'une autorisation de l'Agence nationale de biosécurité face aux inquiétudes des populations sur les questions liées à ce type de recherche. «Toutes ces préoccupations soulevées aujourd'hui par les populations ont déjà fait l'objet d'évaluations par l'équipe de recherche, explique à RFI le docteur Léa Paré, cochercheure du projet Target Malaria. Mieux encore: la structure nationale qui régule cette recherche travaille aussi sur ces questions des risques. Ce sont des sujets qui sont vraiment très contrôlés ; des évaluations sont faites par des structures compétentes qui vont donner les réponses adéquates à ces préoccupations avant la suite des recherches.»
Une fois finalisée, cette nouvelle technologie sera mise à la disposition des autorités des pays où elle aura été approuvée selon les responsables de la recherche.
Autres articles
-
Guinée: le porte-parole des sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant condamné à 3 mois de prison avec sursis
-
Niger: la Banque mondiale annonce reprendre les décaissements suspendus après le putsch de juillet
-
Tchad: quelle stratégie pour Succès Masra, toujours Premier ministre malgré la présidentielle?
-
Tchad : le Conseil Constitutionnel valide la victoire de Mahamat Déby
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti