Les transitaires qui officient au Port autonome de Dakar dénoncent la mauvaise gestion de la boite, une mauvaise gestion imputée à la direction générale avec à sa tête Docteur Cheikh Kanté. Réunis au sein de l’Union Sénégalaise des Entreprises de Transit et de Transport Agréées (Usetta) et Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (Unacois), les transitaires dénoncent le scandale sur la délivrance de fausses quittances en cours au port.
Dans un mémorandum publié dans la presse, les opérateurs estiment que depuis cinq ans une fraude à grande échelle s'opère et le manque à gagner est inestimable selon le document paru dans la presse. En effet, si certains parlent de fausses quittances, d’autres évoquent plutôt, et à raison, de fausses validations de quittances. Aujourd'hui, les administrations sénégalaises veulent tout mettre sur le dos des transitaires tout en sachant que les quittances sont hors de leur champ de compétence. Ils ne peuvent ni les générer, ni les valider. De surcroît, de tels actes ne peuvent être faits sans la responsabilité directe de la Douane et/ou du Trésor public.
Dans le même sillage les opérateurs économiques sont très sceptiques sur le fonctionnement du système Gaindé dont la version actuelle de ne présente ni les gages de performance, ni la stabilité, encore moins la sécurité tant loués. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: le taux d’utilisation de la dématérialisation a fortement régressé; en effet de 70% il est passé à moins de 30%.
Mais ce dérange le plus les opérateurs économiques, c’est la main mise opérés par les multinationales dans l’espace portuaire. Aujourd’hui, lit-on dans le mémorandum, le périmètre portuaire est dans sa quasi-totalité entre les mains des multinationales. Les différentes concessions opérées au niveau de l'espace portuaire se sont toutes faites à l'avantage des sociétés étrangères. Et l'ouverture du capital aux sociétés locales est renvoyée aux calendes grecques, déplorent les opérateurs économiques.
De l'avis du vice-président de l'Usetta Etienne Sarr, dans les colonnes du quotidien l'As «Ces multinationales appliquent leurs propres lois et imposent leurs propres tarifs. Les rubriques de facturation qu'elles appliquent ne figurent dans aucun barème homologué», indique le mémorandum. Qui ajoute sur un ton alarmiste : «Aujourd'hui, l’ordre doit vite être rétablie au port de Dakar au risque de voir s’installer une perte de compétitivité qui signifie simplement le dépôt de bilan de l’essentiel des entreprises portées par des Sénégalais».
Dans un mémorandum publié dans la presse, les opérateurs estiment que depuis cinq ans une fraude à grande échelle s'opère et le manque à gagner est inestimable selon le document paru dans la presse. En effet, si certains parlent de fausses quittances, d’autres évoquent plutôt, et à raison, de fausses validations de quittances. Aujourd'hui, les administrations sénégalaises veulent tout mettre sur le dos des transitaires tout en sachant que les quittances sont hors de leur champ de compétence. Ils ne peuvent ni les générer, ni les valider. De surcroît, de tels actes ne peuvent être faits sans la responsabilité directe de la Douane et/ou du Trésor public.
Dans le même sillage les opérateurs économiques sont très sceptiques sur le fonctionnement du système Gaindé dont la version actuelle de ne présente ni les gages de performance, ni la stabilité, encore moins la sécurité tant loués. Les chiffres parlent d’eux-mêmes: le taux d’utilisation de la dématérialisation a fortement régressé; en effet de 70% il est passé à moins de 30%.
Mais ce dérange le plus les opérateurs économiques, c’est la main mise opérés par les multinationales dans l’espace portuaire. Aujourd’hui, lit-on dans le mémorandum, le périmètre portuaire est dans sa quasi-totalité entre les mains des multinationales. Les différentes concessions opérées au niveau de l'espace portuaire se sont toutes faites à l'avantage des sociétés étrangères. Et l'ouverture du capital aux sociétés locales est renvoyée aux calendes grecques, déplorent les opérateurs économiques.
De l'avis du vice-président de l'Usetta Etienne Sarr, dans les colonnes du quotidien l'As «Ces multinationales appliquent leurs propres lois et imposent leurs propres tarifs. Les rubriques de facturation qu'elles appliquent ne figurent dans aucun barème homologué», indique le mémorandum. Qui ajoute sur un ton alarmiste : «Aujourd'hui, l’ordre doit vite être rétablie au port de Dakar au risque de voir s’installer une perte de compétitivité qui signifie simplement le dépôt de bilan de l’essentiel des entreprises portées par des Sénégalais».
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