Dans une lettre écrite au vice-Premier ministre de la République démocratique du Congo, le pasteur Théodore Ngoy affirme que le candidat du Front commun pour le Congo (FCC) du parti au pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary, bénéficie d'une protection renforcée par rapport aux autres candidats à la présidentielle du 23 décembre prochain.
« Quatre Land Cruiser dont deux avec gyrophares récemment octroyés, en plus de nombreux autres véhicules de la police et de l'armée, sans compter une multitude d'éléments en tenues civile, policière et militaire », précise le pasteur.
Vingt-cinq policiers par candidat
Joint par téléphone, Théodore Ngoy a également contredit le porte-parole de la police nationale, qui, dans les médias, a déclaré qu'aucun candidat « n'a jusque-là répondu à l'invitation pour remplir les formalités administratives afin de récupérer les policiers qui doivent assurer sa protection ». La loi exige en effet que chaque candidat à la présidentielle bénéficie d'une protection composée de 25 policiers.
« Le colonel Pierrot Mwana Mputu n'est pas du tout bien informé », a réagi Théodore Ngoy, qui explique qu'au lendemain de la lettre adressée au patron du ministère de l'Intérieur, une délégation de la PNC [police nationale congolaise] s'est déplacée chez lui pour lui promettre deux véhicules et 25 policiers pour sa protection.
Son collègue Jean-Philibert Mabaya dit, lui, avoir opté pour moins d'une dizaine de policiers afin, selon lui, de réduire les dépenses, la garde étant à sa charge.
« Quatre Land Cruiser dont deux avec gyrophares récemment octroyés, en plus de nombreux autres véhicules de la police et de l'armée, sans compter une multitude d'éléments en tenues civile, policière et militaire », précise le pasteur.
Vingt-cinq policiers par candidat
Joint par téléphone, Théodore Ngoy a également contredit le porte-parole de la police nationale, qui, dans les médias, a déclaré qu'aucun candidat « n'a jusque-là répondu à l'invitation pour remplir les formalités administratives afin de récupérer les policiers qui doivent assurer sa protection ». La loi exige en effet que chaque candidat à la présidentielle bénéficie d'une protection composée de 25 policiers.
« Le colonel Pierrot Mwana Mputu n'est pas du tout bien informé », a réagi Théodore Ngoy, qui explique qu'au lendemain de la lettre adressée au patron du ministère de l'Intérieur, une délégation de la PNC [police nationale congolaise] s'est déplacée chez lui pour lui promettre deux véhicules et 25 policiers pour sa protection.
Son collègue Jean-Philibert Mabaya dit, lui, avoir opté pour moins d'une dizaine de policiers afin, selon lui, de réduire les dépenses, la garde étant à sa charge.
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