Invité de l’émission « Grand Oral » sur «Rewmi Fm», le ministre de la Justice a relaté le cas du président Tchadien Idriss Déby dans le procès d’Hissein HABRE. Sans ambages et avec des arguments précis, il a confirmé les dires de Reed Brody qui a annoncé la possibilité de poursuivre le président Deby. «Quand on dit qu’on ne voudrait pas que le Président Idriss Deby ne comparaisse pas mais, l’acte de juger, c’est ceux qui poursuivent. Ils ont poursuivi les personnes concernées, dont Hissène Habré. Si des poursuites pourraient être exercées contre Idriss Deby, ce n’est pas le Sénégal, ni sa justice qui l’éviterait » a déclaré le ministre de la Justice qui met ainsi les Chambres Africaines Extraordinaires (CAE) devant ses responsabilités.
A en croire la tutelle, «la Justice internationale ne juge pas que les plus hauts responsables et non ceux que vous appelez, en langage commun, le menu fretin ou les acteurs intermédiaires ». Il poursuit en citant «les chefs d’Etat, les chefs d’Etat-major, d’armées, les ministres, etc ».
Le Ministre semble répondre au ministre de la Communication du Tchad M. Hassan Sylla Bakary qui avait récemment déclaré que le président Déby était juste le Chef d 'ÉTAT Major des Forces Armées entre 1982 et 1990. Me Sidiki Kaba qui rappelle l’article 10 des Statuts des Chambres, a soutenu «qu’on ne peut pas juger tout le monde, mais ceux qui ont planifié, ceux qui ont exécuté cette planification, cette perpétration du crime, on en a retenu 22 ». Et comme pour avertir le président Déby, le ministre de la Justice dira : «Nous ne protégeons personne. Ceux qui sont confrontés à la justice internationale, parce qu’ils ont commis des crimes, ceux-là peuvent être rattrapés par le temps. Qui que vous soyez, que vous soyez en exercice et que vous ayez une immunité, soyez certain que le temps de la justice est long, mais il arrive».
A en croire la tutelle, «la Justice internationale ne juge pas que les plus hauts responsables et non ceux que vous appelez, en langage commun, le menu fretin ou les acteurs intermédiaires ». Il poursuit en citant «les chefs d’Etat, les chefs d’Etat-major, d’armées, les ministres, etc ».
Le Ministre semble répondre au ministre de la Communication du Tchad M. Hassan Sylla Bakary qui avait récemment déclaré que le président Déby était juste le Chef d 'ÉTAT Major des Forces Armées entre 1982 et 1990. Me Sidiki Kaba qui rappelle l’article 10 des Statuts des Chambres, a soutenu «qu’on ne peut pas juger tout le monde, mais ceux qui ont planifié, ceux qui ont exécuté cette planification, cette perpétration du crime, on en a retenu 22 ». Et comme pour avertir le président Déby, le ministre de la Justice dira : «Nous ne protégeons personne. Ceux qui sont confrontés à la justice internationale, parce qu’ils ont commis des crimes, ceux-là peuvent être rattrapés par le temps. Qui que vous soyez, que vous soyez en exercice et que vous ayez une immunité, soyez certain que le temps de la justice est long, mais il arrive».
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