En effet, c’est la dernière décision de la CREI en cette audience du mercredi 27 août. Ibrahim Abou Khalil dit Bibo Bourgi, témoin-clé de procès de Karim Wade est appelé à comparaître ce lundi 1er septembre. Ses avocats notamment Me Corinne Dreyfus Schmidt réagit : Mais M. le Président, l’expert a dit… ». La réponse du juge ne tarde pas en ce sens que décrète le Président Henry Grégoire Diop, l’expert ne donne qu’un avis que la Cour n’est pas tenue de suivre et que elle-même, elle a déjà fait faire une expertise. Donc, la messe est dite : la présence de Bibo Bourgi est requise lors de la reprise de l’audience lundi prochain.
« Je suis atterrée, scandalisée. C’est la preuve que la Cour s’affranchit de tous les avis médicaux qu’elle a elle-même sollicité parce que les experts qu’elle a désignés ont clairement répondu à la question de la Cour si M. Abdou Khalil pouvait comparaître, « non, il ne peut pas comparaitre », charge la robe noire qui martèle : « Donc, on va faire comparaître un homme affaibli, malade au mépris du droit à la vie parce qu’on ne le laisse pas aller se soigner en France. Je trouve ça, scandaleux et je dois dire que c’est la première fois que je suis confrontée à une telle situation. Nous sommes désarmés parce qu’en plus, nous sommes face à une juridiction d’exceptions, nous n’avons aucun recours contre cette décision qui met en danger la vie d’un homme ». Avant, à la question de savoir l’appel lancé au président Sall, de regretter :
«Malheureusement M. Macky Sall ne nous a pas répondu. Nous espérons beaucoup de lui parce qu’il est garant des institutions,... Pour des raisons humanitaires, nous en appelons à son aide ». Sur le délibéré attendu lundi sur les nullités soulevées par la défense, Me Corinne Dreyfus Schmidt n’est pas du tout optimiste. « Les violations de la loi et du code de procédure pénale sont tellement énormes que je devrais être optimiste. Mais compte tenu de la décision qui vient d’être rendue sur la situation de mon client, je ne le suis pas ».
« Je suis atterrée, scandalisée. C’est la preuve que la Cour s’affranchit de tous les avis médicaux qu’elle a elle-même sollicité parce que les experts qu’elle a désignés ont clairement répondu à la question de la Cour si M. Abdou Khalil pouvait comparaître, « non, il ne peut pas comparaitre », charge la robe noire qui martèle : « Donc, on va faire comparaître un homme affaibli, malade au mépris du droit à la vie parce qu’on ne le laisse pas aller se soigner en France. Je trouve ça, scandaleux et je dois dire que c’est la première fois que je suis confrontée à une telle situation. Nous sommes désarmés parce qu’en plus, nous sommes face à une juridiction d’exceptions, nous n’avons aucun recours contre cette décision qui met en danger la vie d’un homme ». Avant, à la question de savoir l’appel lancé au président Sall, de regretter :
«Malheureusement M. Macky Sall ne nous a pas répondu. Nous espérons beaucoup de lui parce qu’il est garant des institutions,... Pour des raisons humanitaires, nous en appelons à son aide ». Sur le délibéré attendu lundi sur les nullités soulevées par la défense, Me Corinne Dreyfus Schmidt n’est pas du tout optimiste. « Les violations de la loi et du code de procédure pénale sont tellement énormes que je devrais être optimiste. Mais compte tenu de la décision qui vient d’être rendue sur la situation de mon client, je ne le suis pas ».
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