« Ce plan d’actions national sur la Protection des Enfants en Ligne se veut d’assurer l’équilibrage de la protection de nos enfants dans le monde numérique avec notre devoir de les responsabiliser par l'utilisation du mobile et des TIC », a déclaré Yankhoba Diattara, jeudi à Thiès, alors qu’il présidait la cérémonie d’ouverture du premier atelier de formation destiné aux acteurs des médias.
Selon lui, « Les enfants et les jeunes ont tendance à être, dès leur plus jeune âge, des utilisateurs et innovateurs sur Internet et en savent souvent beaucoup plus que leurs parents en ce qui concerne l’utilisation du Net et les compétences requises ».
Par ailleurs, note le ministre, « l’Internet, en particulier les réseaux sociaux et d’autres médias interactifs, proposent de nouvelles formes de vie sociale dans le monde entier, ce qui n’existait pas lorsque la plupart des parents d’aujourd’hui étaient enfants ».
Selon Yankhoba Diatara, malgré ces avantages, « cette utilisation de l’Internet par les enfants s’accompagne de nombreux risques à savoir : l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, le cyber harcèlement, la cyber intimidation, le dénigrement, l’extrémisme violent, les risques liés à la dépendance aux jeux électroniques, l’effet des écrans ».
C’est pourquoi, suggère monsieur Diattara, « la protection des enfants en ligne devrait être un domaine d'intervention majeur pour l'industrie des Technologies de l’Information et de la communication (TIC) en Afrique, en raison de la dépendance croissante de nos jeunes sur le mobile, l'Internet et les TIC pour apprendre, jouer, communiquer et interagir ».
Saluer les initiatives de nos États pour la protection en ligne des enfants
Pour le Ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, il faudrait saluer les initiatives de nos États pour la protection en ligne des enfants et exhorter tous les acteurs à les soutenir.
« Pour relever ce défi, faudrait-il d’abord régler la question de la souveraineté numérique du pays. C’est cela que le Président de la République a compris en investissant d’énormes moyens pour nous procurer des infrastructures modernes telles que le Data Center de Diamniadio, le Parc des Technologies numériques (PTN), la baisse du coût du nom de domaine « .SN », entre autres projets d’envergure », dit-il.
M. Diattara précise que ces investissements permettront de faire du Sénégal un pays « numériquement sûr, numériquement fort et numériquement prospère ».
« Ces investissements ont déjà commencé à porter leurs fruits. En Mai prochain, le Président procédera à l’inauguration du Data Center de Diamniadio. A la fin de l’année nous réceptionnerons la première phase du PTN. Si nous réussissons à « stocker nos données par nous-mêmes et pour nous-mêmes », nous réussirons à coup sûr à protéger nos enfants des dérives sur internet », ajoute-il.
Mieux, « nous les aiderons à en faire un usage responsable avec des innovations et des créations qui pourront compétir avec les autres enfants du monde dans le secteur du numérique », assure le ministre.
La tranche d’âge de 15 à 24 ans représente le groupe d'âge le plus connecté
De l’avis du Ministre, au Sénégal, le taux de pénétration des « services Internet est estimé à 88,74% avec un parc de 14 825 111 abonnés Internet, et une population dont la tranche d’âge de 15 à 24 ans représente le groupe d'âge le plus connecté, le gouvernement a fait de cet enjeu, une priorité, en comptant sur la convergence et la synergie des initiatives et forces des institutions, autant que des familles et des associations qui se mobilisent sur la question ».
D’après le Ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, la mise en œuvre de ce plan d’actions national sur la Protection des Enfants en Ligne s’articule autour de six (06) piliers : Politique et gouvernance, Justice, Société, Médias et Communication, Victimes, FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet) et Industrie.
A l’en croire, sa mise en œuvre permettra de sensibiliser les enfants, les parents, et tous les acteurs concernés, mais aussi de mettre en place des dispositifs techniques pour une meilleure prise en charge des victimes.
Selon lui, « Les enfants et les jeunes ont tendance à être, dès leur plus jeune âge, des utilisateurs et innovateurs sur Internet et en savent souvent beaucoup plus que leurs parents en ce qui concerne l’utilisation du Net et les compétences requises ».
Par ailleurs, note le ministre, « l’Internet, en particulier les réseaux sociaux et d’autres médias interactifs, proposent de nouvelles formes de vie sociale dans le monde entier, ce qui n’existait pas lorsque la plupart des parents d’aujourd’hui étaient enfants ».
Selon Yankhoba Diatara, malgré ces avantages, « cette utilisation de l’Internet par les enfants s’accompagne de nombreux risques à savoir : l’exploitation sexuelle des enfants en ligne, le cyber harcèlement, la cyber intimidation, le dénigrement, l’extrémisme violent, les risques liés à la dépendance aux jeux électroniques, l’effet des écrans ».
C’est pourquoi, suggère monsieur Diattara, « la protection des enfants en ligne devrait être un domaine d'intervention majeur pour l'industrie des Technologies de l’Information et de la communication (TIC) en Afrique, en raison de la dépendance croissante de nos jeunes sur le mobile, l'Internet et les TIC pour apprendre, jouer, communiquer et interagir ».
Saluer les initiatives de nos États pour la protection en ligne des enfants
Pour le Ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, il faudrait saluer les initiatives de nos États pour la protection en ligne des enfants et exhorter tous les acteurs à les soutenir.
« Pour relever ce défi, faudrait-il d’abord régler la question de la souveraineté numérique du pays. C’est cela que le Président de la République a compris en investissant d’énormes moyens pour nous procurer des infrastructures modernes telles que le Data Center de Diamniadio, le Parc des Technologies numériques (PTN), la baisse du coût du nom de domaine « .SN », entre autres projets d’envergure », dit-il.
M. Diattara précise que ces investissements permettront de faire du Sénégal un pays « numériquement sûr, numériquement fort et numériquement prospère ».
« Ces investissements ont déjà commencé à porter leurs fruits. En Mai prochain, le Président procédera à l’inauguration du Data Center de Diamniadio. A la fin de l’année nous réceptionnerons la première phase du PTN. Si nous réussissons à « stocker nos données par nous-mêmes et pour nous-mêmes », nous réussirons à coup sûr à protéger nos enfants des dérives sur internet », ajoute-il.
Mieux, « nous les aiderons à en faire un usage responsable avec des innovations et des créations qui pourront compétir avec les autres enfants du monde dans le secteur du numérique », assure le ministre.
La tranche d’âge de 15 à 24 ans représente le groupe d'âge le plus connecté
De l’avis du Ministre, au Sénégal, le taux de pénétration des « services Internet est estimé à 88,74% avec un parc de 14 825 111 abonnés Internet, et une population dont la tranche d’âge de 15 à 24 ans représente le groupe d'âge le plus connecté, le gouvernement a fait de cet enjeu, une priorité, en comptant sur la convergence et la synergie des initiatives et forces des institutions, autant que des familles et des associations qui se mobilisent sur la question ».
D’après le Ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, la mise en œuvre de ce plan d’actions national sur la Protection des Enfants en Ligne s’articule autour de six (06) piliers : Politique et gouvernance, Justice, Société, Médias et Communication, Victimes, FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet) et Industrie.
A l’en croire, sa mise en œuvre permettra de sensibiliser les enfants, les parents, et tous les acteurs concernés, mais aussi de mettre en place des dispositifs techniques pour une meilleure prise en charge des victimes.
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