D'emblée, Marie Paule Conaré a précisé c'est quoi un lanceur d'alerte. "Un lanceur d'alerte c'est quelqu'un qui révèle des informations sur des activités illégales comme la corruption, le blanchiment d'argent, les abus des pouvoirs, les violations des droits humains. Des choses qu'il a vécu dans le cadre de son travail et qu'il souhaite révéler pour mettre un terme à ces activités là", a-t-elle expliqué.
Mieux, elle a ajouté : "un lanceur d'alerte n'est ni un journaliste, ni un activiste, c'est quelqu'un qui cherche à protéger l'intérêt général. Qui agit toujours de manière désintéressée. Il n'agit pas pour ses intérêts personnels ni financiers".
S'agissant de l'annonce du président Bassirou Diomaye Faye faisant état d'une protection des lanceurs d'alerte, la chargée de projets à l'Ong PPlaaf applaudit. Mais selon Marie Paule Conaré, cela ne suffit pas. "Il faut accompagner cette belle initiative avec des actions comme par exemple une loi, un cadre juridique", a-t-elle prôné.
Car, à l'en croire, il n'y a pas de cadre juridique ou de loi protégeant les lanceurs d'alerte ici au Sénégal. " L'absence de loi qui protège les lanceurs d'alerte fait que les personnes qui veulent divulguer des informations soient découragées", a-t-elle regretté.
Quel rôle joue les lanceurs d'alerte, sont-ils des fauteurs de troubles?
Dans sa réponse, Marie Paule Conaré est catégorique. "Non les lanceurs d'alerte ne sont pas des fauteurs de troubles. Ce sont des acteurs essentiels dans la lutte contre la corruption. En RDC par exemple, c'est grâce aux lanceurs d'alerte que la corruption au plus haut sommet de l'Etat, sous la présidence de Joseph Kabila, a été révélée. En Afrique du sud, aussi, ils ont poussé le président Jacop Zuma à la démission et à la mise en place d'une commission d'enquête".
En somme, selon Mme Conaré, les lanceurs d'alerte protègent la démocratie. "Ils sont comme on les appelle en France, les sentinelles de la démocratie", a-t-elle conclu.
Mieux, elle a ajouté : "un lanceur d'alerte n'est ni un journaliste, ni un activiste, c'est quelqu'un qui cherche à protéger l'intérêt général. Qui agit toujours de manière désintéressée. Il n'agit pas pour ses intérêts personnels ni financiers".
S'agissant de l'annonce du président Bassirou Diomaye Faye faisant état d'une protection des lanceurs d'alerte, la chargée de projets à l'Ong PPlaaf applaudit. Mais selon Marie Paule Conaré, cela ne suffit pas. "Il faut accompagner cette belle initiative avec des actions comme par exemple une loi, un cadre juridique", a-t-elle prôné.
Car, à l'en croire, il n'y a pas de cadre juridique ou de loi protégeant les lanceurs d'alerte ici au Sénégal. " L'absence de loi qui protège les lanceurs d'alerte fait que les personnes qui veulent divulguer des informations soient découragées", a-t-elle regretté.
Quel rôle joue les lanceurs d'alerte, sont-ils des fauteurs de troubles?
Dans sa réponse, Marie Paule Conaré est catégorique. "Non les lanceurs d'alerte ne sont pas des fauteurs de troubles. Ce sont des acteurs essentiels dans la lutte contre la corruption. En RDC par exemple, c'est grâce aux lanceurs d'alerte que la corruption au plus haut sommet de l'Etat, sous la présidence de Joseph Kabila, a été révélée. En Afrique du sud, aussi, ils ont poussé le président Jacop Zuma à la démission et à la mise en place d'une commission d'enquête".
En somme, selon Mme Conaré, les lanceurs d'alerte protègent la démocratie. "Ils sont comme on les appelle en France, les sentinelles de la démocratie", a-t-elle conclu.
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