Aucun des témoins cités par les généraux Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré ne s'est présenté à l'audience. Parmi ces témoins, figurent l'actuel président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Mogho Naba, chef des mossis de Ouagadougou, l'ex-président Michel Kafando, Macky Sall le président sénégalais, Yayi Boni ex-président béninois, et des diplomates français et américains.
Ces témoins n'ont reçu aucune notification et les avocats des deux généraux accusent le parquet militaire. Maitre Olivier Yelkouni de la défense du général Gilbert Diendéré. « Il appartenait au parquet de citer ces témoins. Nous avons déposé la liste au greffe mais il n’y a aucune disposition dans le code de justice militaire qui prévoit que c’est l’accusé qui doit citer ses témoins. »
« Nulle part dans le code de justice militaire, il n'est fait obligation pour le parquet de convoquer les témoins des accusés » réagit le procureur militaire, le commandant Alioun Zanré.
Il est réconforté dans sa position par maitre Séraphin Somé, l'un des avocats des parties civiles. « La faute revient vraiment à ces accusés, les deux généraux principalement, qui n’ont pas accompli toutes les formalités qu’il fallait. On a vu certains avocats de la défense qui ont fait citer les témoins qu’ils souhaitent faire entendre par voie d’huissier. »
Les deux camps se rejettent mutuellement la faute à l'aide d'articles tirés du code de justice militaire. Le président du tribunal a suspendu l’audience, qui doit reprendre le vendredi prochain.
Ces témoins n'ont reçu aucune notification et les avocats des deux généraux accusent le parquet militaire. Maitre Olivier Yelkouni de la défense du général Gilbert Diendéré. « Il appartenait au parquet de citer ces témoins. Nous avons déposé la liste au greffe mais il n’y a aucune disposition dans le code de justice militaire qui prévoit que c’est l’accusé qui doit citer ses témoins. »
« Nulle part dans le code de justice militaire, il n'est fait obligation pour le parquet de convoquer les témoins des accusés » réagit le procureur militaire, le commandant Alioun Zanré.
Il est réconforté dans sa position par maitre Séraphin Somé, l'un des avocats des parties civiles. « La faute revient vraiment à ces accusés, les deux généraux principalement, qui n’ont pas accompli toutes les formalités qu’il fallait. On a vu certains avocats de la défense qui ont fait citer les témoins qu’ils souhaitent faire entendre par voie d’huissier. »
Les deux camps se rejettent mutuellement la faute à l'aide d'articles tirés du code de justice militaire. Le président du tribunal a suspendu l’audience, qui doit reprendre le vendredi prochain.
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