Faire de la protection des civils la priorité du mandat, c'est la demande essentielle de ces 28 ONG qui constatent que l'insécurité est à la base de tous les problèmes : accroissement des déplacements de populations, difficultés d'accès des humanitaires aux civils, danger pour les travailleurs humanitaires.
« On appuie la demande du secrétaire général sur l’augmentation en personnel qui pourra, on l’espère, contribuer à créer des conditions nécessaires à la protection des populations civiles, et aussi contribuer à des conditions qui permettraient l’acheminement de l’aide en toute sécurité », explique Eric Batonon, le directeur de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC) en Centrafrique.
Plus aptes à empêcher les attaques
Concrètement, ces organisations espèrent qu'une fois les effectifs renforcés, les casques bleus seront davantage qu'aujourd'hui, en mesure d'empêcher les attaques.
Si un consensus semble acquis à New York autour du renforcement des effectifs, les Etats-Unis, particulièrement sensibles aux allégations d'abus sexuels commis par des casques bleus, demandent des gages de bonne conduite et d'efficacité de la part de ces nouveaux contingents. Ce que certains pays contributeurs de troupes voient déjà comme une forme de stigmatisation.
Autre probable sujet de débats, la réduction de budgets alloués à des tâches jugées désormais moins prioritaires, dans le nouveau mandat.
« On appuie la demande du secrétaire général sur l’augmentation en personnel qui pourra, on l’espère, contribuer à créer des conditions nécessaires à la protection des populations civiles, et aussi contribuer à des conditions qui permettraient l’acheminement de l’aide en toute sécurité », explique Eric Batonon, le directeur de l'ONG Norwegian Refugee Council (NRC) en Centrafrique.
Plus aptes à empêcher les attaques
Concrètement, ces organisations espèrent qu'une fois les effectifs renforcés, les casques bleus seront davantage qu'aujourd'hui, en mesure d'empêcher les attaques.
Si un consensus semble acquis à New York autour du renforcement des effectifs, les Etats-Unis, particulièrement sensibles aux allégations d'abus sexuels commis par des casques bleus, demandent des gages de bonne conduite et d'efficacité de la part de ces nouveaux contingents. Ce que certains pays contributeurs de troupes voient déjà comme une forme de stigmatisation.
Autre probable sujet de débats, la réduction de budgets alloués à des tâches jugées désormais moins prioritaires, dans le nouveau mandat.
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