L’ONU promet que le nombre de casques bleus déployés au 15 septembre en Centrafrique sera « significatif ». L’objectif est d’apporter un sérieux renfort aux quelque 6000 soldats africains de la Misca qui seront tous passés sous casques bleus.
Seule exception : le contingent guinéen qui a été jugé mal préparé et mal équipé. Le Maroc, le Bangladesh et le Pakistan ont promis trois bataillons, soit 2 500 hommes, auxquels viendront s’ajouter 1 800 policiers du Sénégal et du Rwanda. La Minusca cherche encore les hélicoptères dont elle aura besoin.
Les casques bleus auront pour consigne d’être « très mobiles » et de se déployer sur tout le territoire et pas seulement à Bangui. « Il ne suffira pas de tenir des check-points, prévient un diplomate. Il faudra patrouiller, se montrer et assurer une présence sur le terrain. » En accord avec le gouvernement de Bangui, la Minusca pourra également prendre des mesures exceptionnelles : imposer un couvre-feu ou procéder à des arrestations.
Source : Rfi.fr
-
Présidentielle en Mauritanie: Mohamed Ould Ghazouani candidat à sa propre succession
-
Burkina Faso: les médias BBC et Voice of America suspendus deux semaines
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison