Anti-balaka, ex-Seleka, mais aussi la majorité des partis politiques opposés au gouvernement, ont refusé de participer aux consultations.
Pour Crépin Mboli Goumba, le porte-parole de la concertation des partis politiques de l'opposition, la chef de l'Etat a choisi à qui elle voulait s'adresser : « La présidente intérimaire a décidé de contourner toutes les organisations dignes de ce nom, simplement parce qu’elle est convaincue que ces organisations-là ne sont pas dociles. Le but premier de cette manœuvre, c’est de tromper la vigilance de la communauté internationale pour après dire :"Voilà, nous avons eu une concertation approfondie avec les Centrafricains". Personne n’est dupe, même le groupe le plus important, le groupe politico-militaire l’ex-Seleka, a opposé une fin de non-recevoir. Finalement, sa concertation, elle l’a fait avec qui ? »
Des consultations rallongées
Pour Clément Guiyama Massogo, le porte-parole de la présidence, ceux qui refusent le dialogue sont ceux qui ne veulent pas voir le pays avancer : « On s’était mis tous d’accord dans ce pays, que les armes ne devaient plus parler, que le seul mode de règlement de conflit, c’était le dialogue. Donc, aujourd’hui, s’il y a des gens qui ne veulent pas venir à la table de dialogue, à mon humble avis, je pense qu’ils se mettent au ban de l’histoire de leur pays. »
Le porte-parole a également précisé que les consultations ne s'arrêteraient pas vendredi, comme initialement prévu. Elles devraient se prolonger pendant deux semaines.
source:rfi.fr
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