Kaga-Bandoro, c'est une ville coupée en deux. Au Nord, des milices de l'ex-séléka qui contrôlent cette partie de la ville, au Sud, au-delà du pont qui sert de limite, des quartiers vides et 25 000 déplacés qui vivent sous les murs de la base de la Minusca.
Des besoins humanitaires énormes pour une population en situation déjà précaire depuis plusieurs années. Le Dr. Cheick-Oumar Keïta de l'ONG IRC est d'ailleurs préoccupé : « Les déplacés étaient laissés à eux-mêmes, donc il n'y avait plus de soins. L'absence totale d'activités sanitaires a provoqué l'augmentation du nombre de maladies. »
En dehors de ces besoins en santé, hygiène, alimentation, c'est également la prédation qui règne au sein même des sites de déplacés. Une situation qui s'est dégradée depuis le départ des humanitaires. Si elle a relancé une partie des activités sur le site, Salma Ben Aïssa, la directrice de programme de l'ONG, n'en a pas moins réduit le temps de travail de ses équipes, de 7h à 13h. « On veut assister, on veut assister, on veut travailler, mais il nous est difficile de travailler dans ces conditions sécuritaires extrêmement difficiles et qui exposent nos équipes devant des dangers quasiment tous les jours », déplore-t-elle.
La RCA reste toujours le pays où les financements sont les plus bas avec seulement 24% des besoins humanitaires couverts depuis le début de l'année, ainsi que le pays où les ONG se font le plus régulièrement attaquer.
Des besoins humanitaires énormes pour une population en situation déjà précaire depuis plusieurs années. Le Dr. Cheick-Oumar Keïta de l'ONG IRC est d'ailleurs préoccupé : « Les déplacés étaient laissés à eux-mêmes, donc il n'y avait plus de soins. L'absence totale d'activités sanitaires a provoqué l'augmentation du nombre de maladies. »
En dehors de ces besoins en santé, hygiène, alimentation, c'est également la prédation qui règne au sein même des sites de déplacés. Une situation qui s'est dégradée depuis le départ des humanitaires. Si elle a relancé une partie des activités sur le site, Salma Ben Aïssa, la directrice de programme de l'ONG, n'en a pas moins réduit le temps de travail de ses équipes, de 7h à 13h. « On veut assister, on veut assister, on veut travailler, mais il nous est difficile de travailler dans ces conditions sécuritaires extrêmement difficiles et qui exposent nos équipes devant des dangers quasiment tous les jours », déplore-t-elle.
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