En République démocratique du Congo (RDC), on se souvient des diatribes d'Emmanuel Ramazani Shadary à l'Assemblée du temps où il coordonnait le groupe parlementaire de la majorité. Mais depuis qu'il est candidat à la présidentielle, il se fait discret, laissant le plus souvent d'autres cadres du Front commun (FCC) du président Joseph Kabila s'exprimer à sa place, y compris lors de diverses cérémonies organisées en son honneur. Ce 27 octobre encore, il s'est montré peu bavard. Son discours a duré à peine plus de 5 minutes devant une foule qui l'attendait dans la chaleur parfois depuis des heures. « Nous respectons la loi, la campagne n'a pas encore officiellement débuté », justifie Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement. « A ce stade c'est le front commun qui communique », précise une source à la présidence.
Base électorale flottante
A la tribune, Emmanuel Ramazani Shadary a donc essentiellement adressé des remerciements au chef de l'Etat notamment pour l'avoir désigné. « Je suis le candidat de Joseph Kabila. Derrière lui, nous allons poursuivre le travail de la reconstruction du pays », a-t-il déclaré, résolument dans les pas de son mentor. Rien, en revanche, sur le programme du Front commun annoncé pour la semaine prochaine.
Ce 27 octobre, il s'agissait surtout d'une démonstration de soutien à un candidat dont les détracteurs affirment qu'il n'a pas de base électorale solide. « Sa base, c'est sa famille politique, c'est le Front commun », rassure Julien Paluku, l'un des nombreux gouverneurs venu à Kinshasa spécialement pour participer à ce meeting.
Base électorale flottante
A la tribune, Emmanuel Ramazani Shadary a donc essentiellement adressé des remerciements au chef de l'Etat notamment pour l'avoir désigné. « Je suis le candidat de Joseph Kabila. Derrière lui, nous allons poursuivre le travail de la reconstruction du pays », a-t-il déclaré, résolument dans les pas de son mentor. Rien, en revanche, sur le programme du Front commun annoncé pour la semaine prochaine.
Ce 27 octobre, il s'agissait surtout d'une démonstration de soutien à un candidat dont les détracteurs affirment qu'il n'a pas de base électorale solide. « Sa base, c'est sa famille politique, c'est le Front commun », rassure Julien Paluku, l'un des nombreux gouverneurs venu à Kinshasa spécialement pour participer à ce meeting.
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