17h20 au village Mbuba. La fumée s'échappe encore de l'épave du camion-citerne. Les ambulances acheminent les blessés graves à l'hôpital général de référence de Saint-Luc à Kisantu, la ville voisine, et l'équipe d'hygiène venue de Kinshasa s'emploie à désinfecter le lieu du drame « dans le cadre de la prévention des maladies épidémiques, précise un membre de l’équipe. Il y a des morceaux de gens décomposés ici, c’est très dangereux pour la population. »
A une dizaine de kilomètres de Mbuba, à l'hôpital général de Saint-Luc, Gérard attend impatiemment des nouvelles de son cousin qui se trouve dans la salle d'urgence. « Nous sommes sous le choc, c’est triste. On ne sait pas quoi dire, les larmes ne sortent pas. A l’intérieur, on ne fait que prier, raconte-t-il. Il y a des gens qui sont morts calcinés, on ne sait pas les identifier. »
L'hôpital de Saint-Luc est débordé et un service de transfert est organisé pour une meilleure prise en charge à Kinshasa. « L’objectif est de stabiliser et d’organiser régulièrement le transfert et l’évacuation des patients, explique Oly Ilunga, ministre de la Santé qui s'est rendu sur place. La logistique est en place pour évacuer les patients et les amener directement dans les structures d’accueil. Nous avons estimé qu’une structure pouvait gérer en moyenne dix à quinze malades. »
Le gouvernement provincial et le gouvernement central ont apporté le premier lot de médicaments à l'hôpital samedi soir. La mission des Nations unies en RDC (Monusco) a également rendu disponibles neuf ambulances.
A une dizaine de kilomètres de Mbuba, à l'hôpital général de Saint-Luc, Gérard attend impatiemment des nouvelles de son cousin qui se trouve dans la salle d'urgence. « Nous sommes sous le choc, c’est triste. On ne sait pas quoi dire, les larmes ne sortent pas. A l’intérieur, on ne fait que prier, raconte-t-il. Il y a des gens qui sont morts calcinés, on ne sait pas les identifier. »
L'hôpital de Saint-Luc est débordé et un service de transfert est organisé pour une meilleure prise en charge à Kinshasa. « L’objectif est de stabiliser et d’organiser régulièrement le transfert et l’évacuation des patients, explique Oly Ilunga, ministre de la Santé qui s'est rendu sur place. La logistique est en place pour évacuer les patients et les amener directement dans les structures d’accueil. Nous avons estimé qu’une structure pouvait gérer en moyenne dix à quinze malades. »
Le gouvernement provincial et le gouvernement central ont apporté le premier lot de médicaments à l'hôpital samedi soir. La mission des Nations unies en RDC (Monusco) a également rendu disponibles neuf ambulances.
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