Cette nouvelle attaque a provoqué un vent de colère sur les réseaux sociaux. Cible principale des internautes, la mission de l’ONU, la Monusco, mais aussi le gouvernement et l’armée, incapables à leurs yeux d’assurer la sécurité dans leur ville de Béni.
Un sentiment d’impuissance partagé par Kizito Bin Hangi, président par intérim de la société civile de Béni. « C’est l’ennemi qui vient, il entre dans les agglomérations, dans les quartiers, et il déborde. Et il sillonne dans tous les quartiers, dans toute la commune et commencent à faire des dégâts. Malheureusement, les FARDC [Forces armées de RDC] interviennent après qu’il y ait mort d’hommes ou encore des dégâts collatéraux ».
L’attaque de samedi a une nouvelle fois été attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). D'origine ougandaise, présents dans l'est de la RDC depuis plus de 20 ans, ils sont soupçonnés d’avoir massacré depuis octobre 2014 plus de 700 civils et 15 casques bleus à Béni et dans sa région.
Le maire de la ville, Nyonyi Masumbuko Bwanakawa, en appelle désormais à la communauté internationale pour tenter de faire face à ce qu’il considère comme du terrorisme : « C’est ensemble, avec la communauté internationale qui doit venir à la rescousse du gouvernement de la République démocratique du Congo, de la même façon que la communauté internationale le fait pour les autres nations, que nous devons aussi vaincre les attaques terroristes qui sont menées par les ADF ».
La société civile entend, elle, observer une journée de deuil ce lundi, une façon de dénoncer l’insécurité persistante dans la région.
Un sentiment d’impuissance partagé par Kizito Bin Hangi, président par intérim de la société civile de Béni. « C’est l’ennemi qui vient, il entre dans les agglomérations, dans les quartiers, et il déborde. Et il sillonne dans tous les quartiers, dans toute la commune et commencent à faire des dégâts. Malheureusement, les FARDC [Forces armées de RDC] interviennent après qu’il y ait mort d’hommes ou encore des dégâts collatéraux ».
L’attaque de samedi a une nouvelle fois été attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). D'origine ougandaise, présents dans l'est de la RDC depuis plus de 20 ans, ils sont soupçonnés d’avoir massacré depuis octobre 2014 plus de 700 civils et 15 casques bleus à Béni et dans sa région.
Le maire de la ville, Nyonyi Masumbuko Bwanakawa, en appelle désormais à la communauté internationale pour tenter de faire face à ce qu’il considère comme du terrorisme : « C’est ensemble, avec la communauté internationale qui doit venir à la rescousse du gouvernement de la République démocratique du Congo, de la même façon que la communauté internationale le fait pour les autres nations, que nous devons aussi vaincre les attaques terroristes qui sont menées par les ADF ».
La société civile entend, elle, observer une journée de deuil ce lundi, une façon de dénoncer l’insécurité persistante dans la région.
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