Des supporters du président sortant Joseph Kabila fêtent la victoire de leur candidat dont la réélection vient d'être annoncée, le 9 décembre 2011. AFP/GWENN DUBOURTHOUMIEU
Lundi 20 décembre, pendant que les ouvriers rebouchaient les nids de poule sur la route conduisant à la cité de l’Union africaine, où doit se dérouler la cérémonie d’investiture, les services protocolaires ne comptaient plus les fausses alertes à l’aéroport de Kinshasa où ordres et contre-ordres annonçaient puis démentaient la venue de telle ou telle délégation étrangère.
Les présents et les absents
Joseph Kabila devrait pouvoir compter sur la présence de ses voisins les plus proches, même si tous ne seront pas représentés au niveau présidentiel. On annonce ainsi la venue de Denis Sassou Nguesso, le président du Congo-Brazzaville, qui n’est qu’à 4 km de Kinshasa. La présence d’Eduardo Dos Santos, le président de l'Angola, n’est quand à elle pas confirmée. Du côté des Grands lacs, Yoweri Museweni, président de l’Ouganda et Jakaya Kikwete, président de la Tanzanie, sont annoncés.
La présence du président rwandais Paul Kagamé n’est pas encore confirmée et on sait déjà que le président burundais, Pierre Nkurunziza, ne participera pas à la cérémonie ; il se fera représenter par son ministre des Affaires étrangères. Même chose pour l’Afrique du Sud. C’est la ministre des Relations extérieures, Maite Nkoana Mashabane, qui représentera ce géant de l’Afrique qui tisse des liens économiques de plus en plus étroits avec la RDC et qui a grandement contribué à la logistique des élections.
Robert Mugabe, président du Zimbabwe, ancien allié de Kabila père, ne devrait pas manquer cette cérémonie. Ali Bongo, président du Gabon, sera représenté par son Premier ministre et la présence de Faure Gnassingbé du Togo n'est pas encore confirmée.
Service minimum du côté des pays occidentaux
Aucun ministre européen ou américain n’est annoncé. La contestation des résultats et les rapports défavorables des missions d’observation ont embarrassé les chancelleries. Les pays occidentaux seront donc uniquement représentés par leurs ambassadeurs en République démocratique du Congo.
Source: RFI
Les présents et les absents
Joseph Kabila devrait pouvoir compter sur la présence de ses voisins les plus proches, même si tous ne seront pas représentés au niveau présidentiel. On annonce ainsi la venue de Denis Sassou Nguesso, le président du Congo-Brazzaville, qui n’est qu’à 4 km de Kinshasa. La présence d’Eduardo Dos Santos, le président de l'Angola, n’est quand à elle pas confirmée. Du côté des Grands lacs, Yoweri Museweni, président de l’Ouganda et Jakaya Kikwete, président de la Tanzanie, sont annoncés.
La présence du président rwandais Paul Kagamé n’est pas encore confirmée et on sait déjà que le président burundais, Pierre Nkurunziza, ne participera pas à la cérémonie ; il se fera représenter par son ministre des Affaires étrangères. Même chose pour l’Afrique du Sud. C’est la ministre des Relations extérieures, Maite Nkoana Mashabane, qui représentera ce géant de l’Afrique qui tisse des liens économiques de plus en plus étroits avec la RDC et qui a grandement contribué à la logistique des élections.
Robert Mugabe, président du Zimbabwe, ancien allié de Kabila père, ne devrait pas manquer cette cérémonie. Ali Bongo, président du Gabon, sera représenté par son Premier ministre et la présence de Faure Gnassingbé du Togo n'est pas encore confirmée.
Service minimum du côté des pays occidentaux
Aucun ministre européen ou américain n’est annoncé. La contestation des résultats et les rapports défavorables des missions d’observation ont embarrassé les chancelleries. Les pays occidentaux seront donc uniquement représentés par leurs ambassadeurs en République démocratique du Congo.
Source: RFI
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