Une femme et son enfant dans l'attente d'une vaccination contre Ebola. Goma, RDC, le 5 août 2019. © REUTERS/Baz Ratner/File Photo
Un grand nombre d'établissements de santé ont dû fermer suite aux attaques des présumés ADF. Or actuellement, l'hôpital général de référence d'Oicha n'a plus que son stock d'alerte en matière de médicaments et ses recettes sont en baisse de 70%.
Le docteur Gérôme Kambale, médecin-directeur de l'hôpital, interrogé par RFI, dit ne pas savoir comment les blessés vont pouvoir être pris en charge et affirme que l'hôpital et à bout de souffle. « Avec tout ce qui se passe dans la zone, toutes les structures de santé ont déjà fermé. Il ne reste que l’hôpital général de référence et quelque deux ou trois structures qui fonctionnent sur une vingtaine de structures que l’on avait.
« Une population déjà vulnérable »
Tous les jours, nous sommes en train de recevoir des blessés de guerre que nous sommes en train de soigner. Ce qui signifie que l’hôpital est obligé de puiser dans ses ressources pour soigner ces blessés... Au moment où je vous parle, nous sommes vraiment au bout de notre souffle.
On ne sait pas quels blessés peuvent arriver demain, après-demain, et comment nous allons les prendre en charge. Comprenez que nous sommes en train de soigner une population qui est vulnérable...
Malheureusement, avec les moyens de l’hôpital, même par rapport à la prise en charge d’autres malades, en dehors des blessés de guerre, nous sommes déjà au bout de notre souffle. Les médicaments, maintenant, c’est le stock d’alerte qui est là. Et avec l’autofinancement, nous sommes presque en-dessous des 30 % de nos recettes par rapport à la situation ordinaire ».
Le docteur Gérôme Kambale, médecin-directeur de l'hôpital, interrogé par RFI, dit ne pas savoir comment les blessés vont pouvoir être pris en charge et affirme que l'hôpital et à bout de souffle. « Avec tout ce qui se passe dans la zone, toutes les structures de santé ont déjà fermé. Il ne reste que l’hôpital général de référence et quelque deux ou trois structures qui fonctionnent sur une vingtaine de structures que l’on avait.
« Une population déjà vulnérable »
Tous les jours, nous sommes en train de recevoir des blessés de guerre que nous sommes en train de soigner. Ce qui signifie que l’hôpital est obligé de puiser dans ses ressources pour soigner ces blessés... Au moment où je vous parle, nous sommes vraiment au bout de notre souffle.
On ne sait pas quels blessés peuvent arriver demain, après-demain, et comment nous allons les prendre en charge. Comprenez que nous sommes en train de soigner une population qui est vulnérable...
Malheureusement, avec les moyens de l’hôpital, même par rapport à la prise en charge d’autres malades, en dehors des blessés de guerre, nous sommes déjà au bout de notre souffle. Les médicaments, maintenant, c’est le stock d’alerte qui est là. Et avec l’autofinancement, nous sommes presque en-dessous des 30 % de nos recettes par rapport à la situation ordinaire ».
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