Le dépouillement s'est déroulé jusque tard dans la nuit. Pour la CENI, il est question de sélectionner ceux qui, parmi les candidats à la présidentielle ou à la députation nationale, répondent aux conditions d'éligibilité tel que définies dans la loi électorale. Une vérification effectuée parmi les candidatures réceptionnées : vingt-cinq pour la présidentielle et quinze mille six cent soixante-dix pour la députation nationale.
Beaucoup de commentaires ont accompagné cette période d'attente. Une sorte de pronostic sur les chances de validation de tel ou tel autre candidat. Le MLC, par exemple, a haussé la voix contre une éventuelle invalidation de son leader Jean Pierre Bemba, candidat à la présidentielle.
Il y a aussi la liste des présumés binationaux transmise à la CENI et qui, à la demande du ministre de la Justice, devraient être écartés. Ce à quoi l’association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) a réagi en demandant à la commission électorale de ne pas se transformer en tribunal, de respecter les textes qui la régissent en tant qu'institution d'appui à la démocratie et de laisser la Cour constitutionnelle jouer son rôle
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