Les FARDC ont fait subir plusieurs revers aux groupes armés qui sévissent dans le Nord-Katanga.
Une partie du Nord-Katanga, vers les rives du lac Tanganika, souffre de l’activité de deux groupes armés : les Kata-Katanga, qui se veulent sécessionnistes, et les Maï-Maï Gédéon qui n’ont pas de cause à défendre, sinon celle du pillage.
La motivation du réveil de ces deux groupes armés serait d'ailleurs surtout pécuniaire, selon le porte-parole militaire de la force des Nations unies, la Monusco, le colonel Félix Basse : « Les Maï-Maï Gédéon et les Kata-Katanga ont commencé à étendre leur influence pour contrôler d’abord les sites miniers, parce qu’il faut aussi voir qu’il y a des implications économiques en premier surtout. »
Ces dernières semaines, les miliciens auraient subi des pertes face à l’armée régulière. La population est obligée de se déplacer, notamment dans la région de Pweto. Côté Nations unies, on regrette que les moyens soient limités. « Il faut reconnaître humblement qu’il n’y a pas une présence forte. Mais nous sommes là aux côtés des FARDC. Nous continuons à les appuyer, à leur fournir toute l’assistance dont ils ont besoin pour mettre un terme aux activités des Kata-Katanga et de Gédéon », assure le colonel Basse.
Médecins sans frontières a dû évacuer une partie de son personnel de la localité de Shamwana. L’ONG dénonce le fait que des miliciens empêchent la population de fuir les combats.
Source: RFI
La motivation du réveil de ces deux groupes armés serait d'ailleurs surtout pécuniaire, selon le porte-parole militaire de la force des Nations unies, la Monusco, le colonel Félix Basse : « Les Maï-Maï Gédéon et les Kata-Katanga ont commencé à étendre leur influence pour contrôler d’abord les sites miniers, parce qu’il faut aussi voir qu’il y a des implications économiques en premier surtout. »
Ces dernières semaines, les miliciens auraient subi des pertes face à l’armée régulière. La population est obligée de se déplacer, notamment dans la région de Pweto. Côté Nations unies, on regrette que les moyens soient limités. « Il faut reconnaître humblement qu’il n’y a pas une présence forte. Mais nous sommes là aux côtés des FARDC. Nous continuons à les appuyer, à leur fournir toute l’assistance dont ils ont besoin pour mettre un terme aux activités des Kata-Katanga et de Gédéon », assure le colonel Basse.
Médecins sans frontières a dû évacuer une partie de son personnel de la localité de Shamwana. L’ONG dénonce le fait que des miliciens empêchent la population de fuir les combats.
Source: RFI
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