L’enseignement de base sera obligatoire et gratuit en République démocratique du Congo (RDC), dès cette année scolaire. C’est une promesse du président Félix
La table ronde sur la mise en place opérationnelle de la gratuité de l’enseignement de base sur toute l’étendue de la RDC recommande, entre autres, la création d’une taxe dite de solidarité pour « augmenter le financement interne de l’éducation et diminuer ainsi la pression sur les ménages ».
Les participants à ces assises qui ont duré trois jours, suggèrent également l’amélioration des salaires de tous les enseignants des écoles concernées par cette réforme ainsi que la paie des différentes primes dont une appelée prime des brousses au profit des enseignants des milieux ruraux.
La paie des enseignants
Du côté des syndicalistes, on se réjouit de la décision de rendre effective cette gratuité mais on insiste également sur la paie des enseignants. Roger Matabaro, secrétaire provincial du syndicat des enseignants du Congo (SYECO) du Sud-Kivu : « Nous attendons maintenant la paie du mois de septembre pour voir ce qu’on a fait aussi des enseignants. Nous pensons que le président de la République ne peut pas faire les choses au hasard et qu’il sait aussi comment il va traiter les enseignants qui gardent ces enfants-là durant toute l’année », souligne-t-il.
Feuille de route
Pour sa part, Emery Okundji, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), confirme la rentrée scolaire pour le 2 septembre et rassure sur la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre. « Je vous le confirme, c’est la volonté du président de la République, du chef de l’État. Et cela va se faire. Toutes les dispositions sont prises », affirme-t-il. Une feuille de route définissant les actions à mener et déterminant les responsabilités a été élaborée ainsi qu’un dispositif de suivi et évaluation.
La table ronde sur la mise en place opérationnelle de la gratuité de l’enseignement de base sur toute l’étendue de la RDC recommande, entre autres, la création d’une taxe dite de solidarité pour « augmenter le financement interne de l’éducation et diminuer ainsi la pression sur les ménages ».
Les participants à ces assises qui ont duré trois jours, suggèrent également l’amélioration des salaires de tous les enseignants des écoles concernées par cette réforme ainsi que la paie des différentes primes dont une appelée prime des brousses au profit des enseignants des milieux ruraux.
La paie des enseignants
Du côté des syndicalistes, on se réjouit de la décision de rendre effective cette gratuité mais on insiste également sur la paie des enseignants. Roger Matabaro, secrétaire provincial du syndicat des enseignants du Congo (SYECO) du Sud-Kivu : « Nous attendons maintenant la paie du mois de septembre pour voir ce qu’on a fait aussi des enseignants. Nous pensons que le président de la République ne peut pas faire les choses au hasard et qu’il sait aussi comment il va traiter les enseignants qui gardent ces enfants-là durant toute l’année », souligne-t-il.
Feuille de route
Pour sa part, Emery Okundji, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), confirme la rentrée scolaire pour le 2 septembre et rassure sur la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre. « Je vous le confirme, c’est la volonté du président de la République, du chef de l’État. Et cela va se faire. Toutes les dispositions sont prises », affirme-t-il. Une feuille de route définissant les actions à mener et déterminant les responsabilités a été élaborée ainsi qu’un dispositif de suivi et évaluation.
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