Arrêté et condamné à mort dans l’affaire dite de l'« assassinat du président Laurent-Désiré Kabila » en 2001, le tribunal militaire d’exception avait accusé Jean Bompengo d’avoir appartenu au peloton qui avait exécuté onze Libanais, eux-mêmes soupçonnés de complicité dans le meurtre de l’ancien président. Ils étaient plus d’une centaine de condamnés dans ce même procès, seuls 27 sont encore en prison. Beaucoup sont morts, d’autres ont obtenu la libération après leurs peines, et d’autres encore se sont évadés.
Cette information du décès de Jean Bompengo a suscité un sentiment de révolte au sein de la population. Les réseaux sociaux se sont enflammés. « Ils s’en vont tous sans délier leurs langues, saura-t-on un jour la vraie version sur la mort de Mzee ? », s’est interrogé un internaute.
La disparition de Bompengo intervient au moment même où les activistes des droits de l’homme ont décidé d’intensifier la pression sur le pouvoir actuel afin qu’il libère les détenus encore en vie de ce procès de l’assassinat de LDK.
« La commission de l'UA avait statué sur ces cas en condamnant la RDC. Le nouveau président est déterminé pour que le Congo soit un État de droit. Il doit tout faire et s'investir dans ces cas », estime Emmanuel Cole, le président de la Fondation Bill Clinton pour la Paix.
Le nouveau pouvoir prendra-t-il en compte les amnisties de 2003 et 2005, appuyées par la décision de la commission africaine des droits de l’homme et les recommandations de la Cenco en décembre 2017 ? La question reste posée.
Cette information du décès de Jean Bompengo a suscité un sentiment de révolte au sein de la population. Les réseaux sociaux se sont enflammés. « Ils s’en vont tous sans délier leurs langues, saura-t-on un jour la vraie version sur la mort de Mzee ? », s’est interrogé un internaute.
La disparition de Bompengo intervient au moment même où les activistes des droits de l’homme ont décidé d’intensifier la pression sur le pouvoir actuel afin qu’il libère les détenus encore en vie de ce procès de l’assassinat de LDK.
« La commission de l'UA avait statué sur ces cas en condamnant la RDC. Le nouveau président est déterminé pour que le Congo soit un État de droit. Il doit tout faire et s'investir dans ces cas », estime Emmanuel Cole, le président de la Fondation Bill Clinton pour la Paix.
Le nouveau pouvoir prendra-t-il en compte les amnisties de 2003 et 2005, appuyées par la décision de la commission africaine des droits de l’homme et les recommandations de la Cenco en décembre 2017 ? La question reste posée.
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