Il s’agit d’un contingent de vingt-cinq suspects, tous des hommes. Ils sont arrivés à Kinshasa samedi en début de soirée, à bord d’une embarcation qui a accosté discrètement dans les installations de l’ex-Onatra. De là, un pick-up de la justice militaire les a embarqués.
Selon nos sources, ces hommes ont été appréhendés en forêt dans la province de Maindombe. Ils sont soupçonnés d’avoir participé au massacre de Yumbi en décembre 2018, ajoutent les mêmes sources. Un officier des forces de sécurité aurait été identifié parmi ces suspects. Cet officier aurait également fourni des informations qui pourraient compromettre certains officiels.
Au lendemain des massacres de Yumbi, des milliers de personnes s’étaient réfugiées au Congo-Brazzaville, d’autres sur les îlots au milieu du fleuve Congo, d’autres encore dans la forêt de Yumbi même. Les premières enquêtes de la Monusco avaient fait état de plus d’un millier de morts. Le gouvernement a confié l’enquête à la justice militaire pour faire la lumière sur les événements qui avaient suivi l’inhumation à Yumbi, d’un chef coutumier Banunu à côté de la tombe de son père. Une provocation selon les Batende, ethnie rivale qui revendique le droit de propriété de la terre.
Selon nos sources, ces hommes ont été appréhendés en forêt dans la province de Maindombe. Ils sont soupçonnés d’avoir participé au massacre de Yumbi en décembre 2018, ajoutent les mêmes sources. Un officier des forces de sécurité aurait été identifié parmi ces suspects. Cet officier aurait également fourni des informations qui pourraient compromettre certains officiels.
Au lendemain des massacres de Yumbi, des milliers de personnes s’étaient réfugiées au Congo-Brazzaville, d’autres sur les îlots au milieu du fleuve Congo, d’autres encore dans la forêt de Yumbi même. Les premières enquêtes de la Monusco avaient fait état de plus d’un millier de morts. Le gouvernement a confié l’enquête à la justice militaire pour faire la lumière sur les événements qui avaient suivi l’inhumation à Yumbi, d’un chef coutumier Banunu à côté de la tombe de son père. Une provocation selon les Batende, ethnie rivale qui revendique le droit de propriété de la terre.
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