Les FARDC ont bien envoyé une expédition à Ishasha pour vérifier ces allégations et à cette heure, l’armée congolaise serait encore en train de sillonner la frontière. Pas de contact, pas d’indice de présence. Tout juste un feu signalé la nuit dernière dans les montagnes entre l’Ouganda, le Rwanda et le Congo. Mais rien de concluant pour le moment, rien d’inquiétant en tout cas, insistent les forces de sécurité congolaises qui n’excluent pas une manipulation.
Ce matin, la police ougandaise a confirmé l’information donnée hier par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, à savoir que des armes avaient été saisies à la frontière. Mais la police ougandaise dit soupçonner l’arrivée d’éléments de l’ex-M23 depuis le Congo, et qu’ils essaieraient de se regrouper en Ouganda.
De son côté, le ministre ougandais des Relations extérieures en a remis une couche en disant savoir qu’il y avait des problèmes à Kinshasa, sans expliquer lesquels et « qu’ils ne devraient pas se servir de l’Ouganda comme excuse ».
La veille, RFI avait eu confirmation que des sources au sein de l’armée ougandaise parlaient bien d’une incursion d’ex-M23.
Alerte récurrente
Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à une telle alerte. Le 11 novembre dernier sur Twitter, le gouverneur Julien Paluku avait déjà déclaré que Sultani Makenga, le chef d’état-major du M23 en Ouganda, avait fui sa zone de cantonnement pour une destination inconnue.
Ensuite on avait parlé d’un accrochage à la frontière avec une patrouille, confirmé de sources militaires congolaises. Mais quand les renforts de l’armée s’étaient rendus sur place, quelques uniformes avaient été découverts, des documents également, et notamment une liste d’ex-éléments du M23, une feuille de présence, en anglais. C’est ce que disaient ces mêmes sources militaires congolaises. Mais le gouvernement congolais n’avait rien dit à l’époque.
Ce matin, la police ougandaise a confirmé l’information donnée hier par le gouverneur de la province du Nord-Kivu, à savoir que des armes avaient été saisies à la frontière. Mais la police ougandaise dit soupçonner l’arrivée d’éléments de l’ex-M23 depuis le Congo, et qu’ils essaieraient de se regrouper en Ouganda.
De son côté, le ministre ougandais des Relations extérieures en a remis une couche en disant savoir qu’il y avait des problèmes à Kinshasa, sans expliquer lesquels et « qu’ils ne devraient pas se servir de l’Ouganda comme excuse ».
La veille, RFI avait eu confirmation que des sources au sein de l’armée ougandaise parlaient bien d’une incursion d’ex-M23.
Alerte récurrente
Ce n’est pas la première fois qu’on assiste à une telle alerte. Le 11 novembre dernier sur Twitter, le gouverneur Julien Paluku avait déjà déclaré que Sultani Makenga, le chef d’état-major du M23 en Ouganda, avait fui sa zone de cantonnement pour une destination inconnue.
Ensuite on avait parlé d’un accrochage à la frontière avec une patrouille, confirmé de sources militaires congolaises. Mais quand les renforts de l’armée s’étaient rendus sur place, quelques uniformes avaient été découverts, des documents également, et notamment une liste d’ex-éléments du M23, une feuille de présence, en anglais. C’est ce que disaient ces mêmes sources militaires congolaises. Mais le gouvernement congolais n’avait rien dit à l’époque.
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