Dans son rapport, Amnesty international note «une situation extrêmement préoccupante que le monde a connu en 2016 ». Une «situation (qui) continue en 2017», tranche Seydi Gassama. Selon le Directeur exécutif d’Amnesty international section Sénégal, «des conflits de grande ampleur (Irak, Yemen, Syrie, Sud Soudan), ont fait des centaines de milliers de morts».
«Malheureusement, en même temps, les Etats se sont barricadés, d’autres ont mis beaucoup de restrictions à l’accueil des réfugiés. Les pays qui ont le plus de moyens ont failli à leurs obligations. A l’exception de l’Allemagne, la plupart de ces pays ont failli à leurs obligations d’accueil des réfugiés », déplore le défenseur des droits de l’homme.
«Pour ce qui concerne notre pays le Sénégal, les préoccupations sont pratiquement restées les mêmes», soutient-il en martelant: «En 2016, le gouvernement a continué à porter des atteintes graves à la liberté de manifester. La liberté d’expression, c’est elle qui permet aux autorités d’entendre les populations, leurs problèmes, leurs griefs ; lorsqu’on empêche aux citoyens de marcher, on leur empêche de revendiquer tous les droits. L’autre chose, c’est l’atteinte à la liberté de la presse. Des journalistes parce qu’ils ont donné la parole à des personnes qui ont tenu des propos inacceptables pour le gouvernement, ont été convoqués à la DIC (Division des Investigations Criminelles), détenus pendant des heures, interrogés de façon injuste. Cela doit cesser».
Seydi Gassama dénonce «la condition exécrable des prisons, les prisons sont surchargées. On a annoncé beaucoup de mesures mais on a encore rien vu. La plupart des prisons sont surpeuplées, beaucoup de prisons n’ont même pas de toilettes, les détenus sont obligés de faire leur besoin la nuit devant les autres détenus dans des sceaux. Cela est indigne d’un Etat comme le Sénégal».
«Le respect de la liberté d’expression, la liberté de manifester en donnant des instructions claires aux Préfets en disant que c’est une liberté fondamentale proclamée par la Constitution», figurent en tête des recommandations.
«Malheureusement, en même temps, les Etats se sont barricadés, d’autres ont mis beaucoup de restrictions à l’accueil des réfugiés. Les pays qui ont le plus de moyens ont failli à leurs obligations. A l’exception de l’Allemagne, la plupart de ces pays ont failli à leurs obligations d’accueil des réfugiés », déplore le défenseur des droits de l’homme.
«Pour ce qui concerne notre pays le Sénégal, les préoccupations sont pratiquement restées les mêmes», soutient-il en martelant: «En 2016, le gouvernement a continué à porter des atteintes graves à la liberté de manifester. La liberté d’expression, c’est elle qui permet aux autorités d’entendre les populations, leurs problèmes, leurs griefs ; lorsqu’on empêche aux citoyens de marcher, on leur empêche de revendiquer tous les droits. L’autre chose, c’est l’atteinte à la liberté de la presse. Des journalistes parce qu’ils ont donné la parole à des personnes qui ont tenu des propos inacceptables pour le gouvernement, ont été convoqués à la DIC (Division des Investigations Criminelles), détenus pendant des heures, interrogés de façon injuste. Cela doit cesser».
Seydi Gassama dénonce «la condition exécrable des prisons, les prisons sont surchargées. On a annoncé beaucoup de mesures mais on a encore rien vu. La plupart des prisons sont surpeuplées, beaucoup de prisons n’ont même pas de toilettes, les détenus sont obligés de faire leur besoin la nuit devant les autres détenus dans des sceaux. Cela est indigne d’un Etat comme le Sénégal».
«Le respect de la liberté d’expression, la liberté de manifester en donnant des instructions claires aux Préfets en disant que c’est une liberté fondamentale proclamée par la Constitution», figurent en tête des recommandations.
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