La majorité parlementaire se prépare une nouvelle fois à violer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’est du moins la conviction des députés du groupe Liberté et Démocratie avec à leur tête Serigne Cheikh Mbacké Bara Doli.
Réunis au siège de Bokk Gis Gis jeudi 22 novembre, ils ont vivement dénoncé la décision du Président Moustapha Niasse et leurs camarades de Benno bokk yakaar qui est de limiter le temps de parole à 3 minutes en lieu et place de la fourchette comprise entre 10 et 15 minutes dont ils disposaient jusqu’à présent.
Mais, martèle le chef de l’opposition parlementaire, cette «forfaiture» ne passera pas. Et pour obtenir gain de cause, ils vont faire le tour des représentations diplomatiques occidentales, afin de vilipender le régime du Président Macky Sall.
Mais, ils ne se limiteront pas au corps diplomatique car, annoncent-ils, ils prendront langue avec les institutions financières internationales pour leur servir le même discours.
Présent à la réunion, Cheikh Bamba Dièye est monté au créneau pour marteler qu’«au Sénégal on commence à avoir un problème avec l’exercice démocratique. Parce que l’Assemblée est le lieu privilégié du débat parlementaire et de la contradiction. Mais à plusieurs reprises, il y a eu des velléités de rétrécir le champ du débat et faire en sorte d’ajouter chaque jour des entorses au règlement intérieur.»
Et de poursuivre : «Macky est dans une sorte de dictature larvée, en manipulant la Constitution ainsi que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, en ce qui nous concerne, pour rétrécir le champ du député. La plénière est une occasion de savoir comment les gouvernants gèrent l’argent publique. Si ce débat est escamoté, cela veut dire qu’on refuse aux Sénégalais le droit à l’information ainsi que la destination de l’argent utilisé par l’Etat.»
Réunis au siège de Bokk Gis Gis jeudi 22 novembre, ils ont vivement dénoncé la décision du Président Moustapha Niasse et leurs camarades de Benno bokk yakaar qui est de limiter le temps de parole à 3 minutes en lieu et place de la fourchette comprise entre 10 et 15 minutes dont ils disposaient jusqu’à présent.
Mais, martèle le chef de l’opposition parlementaire, cette «forfaiture» ne passera pas. Et pour obtenir gain de cause, ils vont faire le tour des représentations diplomatiques occidentales, afin de vilipender le régime du Président Macky Sall.
Mais, ils ne se limiteront pas au corps diplomatique car, annoncent-ils, ils prendront langue avec les institutions financières internationales pour leur servir le même discours.
Présent à la réunion, Cheikh Bamba Dièye est monté au créneau pour marteler qu’«au Sénégal on commence à avoir un problème avec l’exercice démocratique. Parce que l’Assemblée est le lieu privilégié du débat parlementaire et de la contradiction. Mais à plusieurs reprises, il y a eu des velléités de rétrécir le champ du débat et faire en sorte d’ajouter chaque jour des entorses au règlement intérieur.»
Et de poursuivre : «Macky est dans une sorte de dictature larvée, en manipulant la Constitution ainsi que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, en ce qui nous concerne, pour rétrécir le champ du député. La plénière est une occasion de savoir comment les gouvernants gèrent l’argent publique. Si ce débat est escamoté, cela veut dire qu’on refuse aux Sénégalais le droit à l’information ainsi que la destination de l’argent utilisé par l’Etat.»
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