Affluence timide samedi matin partout dans le pays. Une participation accrue à partir de la mi-journée et surtout en province. Et la coalition qui a appelé au boycott a rapidement crié victoire, parlant d'un appel largement suivi, même si on est en période de vacances scolaires à Nouakchott et d'hivernage en province. Le camp présidentiel, lui, revendique une large adhésion au « oui ».
Le seul parti d'opposition qui fait campagne pour le « non », le Parti convergence démocratique, dénonce des actes d'intimidation. « Il y a certaines failles dans le déroulement du vote, affirme Mahfoudh Ould Bettah . Nous avons relevé quelques intimidations sur nos représentants au sein des bureaux de vote, il va falloir remédier à cela. »
La commission électorale de son côté a assuré à notre confrère de France 24 que ce scrutin était bien encadré. « Ce référendum est suivi par des institutions nationales et internationales. Des d'observateurs nationaux appartenant à la société civile ont également veillé sur toutes les étapes. Il y a aussi plusieurs institutions africaines et occidentales qui ont été là aussi pour faire le suivi », déclare Mohamed Ould Sidi, directeur des opérations électorales.
Samedi soir, nombreux étaient ceux qui s'interrogeaient sur le délai pris par la commission électorale pour donner ne serait-ce qu'une estimation du taux de participation.
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