Le chef de l’Etat sortant, Paul Kagame, se voit ainsi plébiscité par plus de 98% des votants et réélu pour un troisième mandat de sept ans à la tête d’un pays qu’il dirige d’une main de fer, depuis 23 ans.
La large victoire de Paul Kagame, 59 ans, a d’ores et déjà suscité des réactions. C’est le cas de l'opposant, en exil, Faustin Twagiramungu, ancien Premier ministre et candidat à l'élection présidentielle de 2003. Joint par RFI, il estime qu’il n'y a tout simplement pas eu d’élections.
« Elections ? Je ne sais pas si c’est le mot approprié puisque depuis le 14 juillet de cette année, le président Kagame lui-même a déclaré qu’il n’y avait pas d’élections. Je ne vois pas pourquoi les gens continuent toujours à dire qu’il y a eu des élections », a-t-il déclaré.
L'opposant en exil s’est également prononcé sur le score des deux opposants à Paul Kagame. Selon les résultats partiels publiés, l’indépendant Philippe Mpayimana a obtenu 0,72 % des suffrages exprimés et Frank Habineza, leader du Parti démocratique vert, le seul parti d’opposition autorisé au Rwanda, a recueilli 0,45 % des voix. Ce dernier a reconnu, dans un communiqué, sa défaite.
« Ce qui leur est arrivé m’est arrivé également en 2003. Je ne suis donc pas surpris par les résultats qui ont été donnés à ces deux soi-disant concurrents », a souligné Faustin Twagiramungu avant d’ajouter ce qu’il pensait du taux de participation qui est supérieur à 90%.
« Ceci veut tout simplement dire qu’il n’y a pas eu d’élections. Ce sont des arrangements que l’on fait et voir que la communauté internationale accepte un tel régime et que les chefs d’Etat envoient des messages de félicitations au président Kagame ou au roi Kagame, c’est scandaleux », a-t-il soutenu.
« Nous nous attendions à cette victoire »
Du côté du pouvoir rwandais, Wellars Gasamagera, porte-parole des Forces patriotiques du Rwanda (FPR), parti au pouvoir, ne cache pas sa satisfaction.
« Nous nous attendions certainement à cette victoire et elle sort avec une marge confortable. Nous ne sommes pas déçus », s’est-il félicité.
A la question de savoir si le président aurait pu faire mieux, il répond que « c’est déjà bon. C’est assez confortable. Ça reflète évidemment la volonté des Rwandais. Je ne vois pas ce que nous aurions pu faire pour qu’il fasse mieux que ça. C’est vraiment bon. C’est excellent », a-t-il insisté avant d’ajouter qu’il n’a jamais été dans l’ambition du parti d’enregistrer 100% des voix.
« On ne peut pas avoir, dans un pays comme le Rwanda où il y a 6 millions 600 000 électeurs, tout le monde pensant de la même façon. Donc pour nous, c’est simplement normal ce que notre candidat enregistre. Nous sommes satisfaits de cela », a tenu à souligner Wellars Gasamagera.
La large victoire de Paul Kagame, 59 ans, a d’ores et déjà suscité des réactions. C’est le cas de l'opposant, en exil, Faustin Twagiramungu, ancien Premier ministre et candidat à l'élection présidentielle de 2003. Joint par RFI, il estime qu’il n'y a tout simplement pas eu d’élections.
« Elections ? Je ne sais pas si c’est le mot approprié puisque depuis le 14 juillet de cette année, le président Kagame lui-même a déclaré qu’il n’y avait pas d’élections. Je ne vois pas pourquoi les gens continuent toujours à dire qu’il y a eu des élections », a-t-il déclaré.
L'opposant en exil s’est également prononcé sur le score des deux opposants à Paul Kagame. Selon les résultats partiels publiés, l’indépendant Philippe Mpayimana a obtenu 0,72 % des suffrages exprimés et Frank Habineza, leader du Parti démocratique vert, le seul parti d’opposition autorisé au Rwanda, a recueilli 0,45 % des voix. Ce dernier a reconnu, dans un communiqué, sa défaite.
« Ce qui leur est arrivé m’est arrivé également en 2003. Je ne suis donc pas surpris par les résultats qui ont été donnés à ces deux soi-disant concurrents », a souligné Faustin Twagiramungu avant d’ajouter ce qu’il pensait du taux de participation qui est supérieur à 90%.
« Ceci veut tout simplement dire qu’il n’y a pas eu d’élections. Ce sont des arrangements que l’on fait et voir que la communauté internationale accepte un tel régime et que les chefs d’Etat envoient des messages de félicitations au président Kagame ou au roi Kagame, c’est scandaleux », a-t-il soutenu.
« Nous nous attendions à cette victoire »
Du côté du pouvoir rwandais, Wellars Gasamagera, porte-parole des Forces patriotiques du Rwanda (FPR), parti au pouvoir, ne cache pas sa satisfaction.
« Nous nous attendions certainement à cette victoire et elle sort avec une marge confortable. Nous ne sommes pas déçus », s’est-il félicité.
A la question de savoir si le président aurait pu faire mieux, il répond que « c’est déjà bon. C’est assez confortable. Ça reflète évidemment la volonté des Rwandais. Je ne vois pas ce que nous aurions pu faire pour qu’il fasse mieux que ça. C’est vraiment bon. C’est excellent », a-t-il insisté avant d’ajouter qu’il n’a jamais été dans l’ambition du parti d’enregistrer 100% des voix.
« On ne peut pas avoir, dans un pays comme le Rwanda où il y a 6 millions 600 000 électeurs, tout le monde pensant de la même façon. Donc pour nous, c’est simplement normal ce que notre candidat enregistre. Nous sommes satisfaits de cela », a tenu à souligner Wellars Gasamagera.
Autres articles
-
Le patrimoine de chefs d'États africains à Dubaï révélé par une enquête de médias internationaux
-
Nigeria : au moins 24 blessés dans l'attaque d'une mosquée
-
Niger: les menaces de Washington ont causé la fin des accords militaires, selon le Premier ministre
-
Suisse: un ex-ministre gambien condamné à 20 ans de prison pour crimes contre l'humanité
-
Gabon : Ali Bongo en grève de la faim pour dénoncer des "actes de torture