Sénégal - Le Premier ministre dénonce l’homosexualité et appelle à lutter contre

S’exprimant lors de la première édition de la conférence nationale de la Fédération ’’Serigne Maodo Sy’’ à l’Institut islamique de Dakar, M. Ndiaye a déclaré que c’est ’’la crise mondiale’’ qui a amplifié les déviations comme l’homosexualité.

Selon lui, toute la société sénégalaise doit s’impliquer pour freiner cette pratique qui comme toutes celles qui s’apparentent à elle sont des formes d’agression contre l’Islam.

Il a indiqué que les ministères de l’Intérieur et de la Justice vont s’impliquer fortement pour apporter des réponses positives dans la lutte contre les fléaux des temps modernes dont l’homosexualité.

La 1-ère édition de la conférence nationale de la Fédération ‘’Serigne Maodo Sy’’, dont le thème portait sur ’’L’Islam face aux défis de l’heure’’, s’est déroulée en présence de la famille et des Moukhadames d’El Hadji Malick Sy ainsi que de nombres disciples de la Tarikha Tidjane.

Abordant le thème de la conférence, Serigne Maodo Sy Ibn El Hadji Abdou Aziz Sy ’’Dabakh’’ a dénoncé les agressions multiples auxquelles l’islam est aujourd’hui confronté.

Selon lui, l’Irak, l’Iran et la Syrie, qui en sont les les premières victimes, en constituent une parfaite illustration.

L’ancienne administration Bush a implanté Israël au cœur de l’islam, pour fragiliser la Palestine devenue la victime de nombreuses agressions sauvages, a déploré le marabout soulignant que de ce point de vue tous les musulmans sont interpellés.

Parlant du Sénégal, il a déploré le fait que les noms d’illustres guides religieux, notamment El Hadji Malick et Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, soient ’’presque blasphémés’’ par des musiciens qui s’en servent dans leurs chants.

Une telle pratique est inacceptable et les chefs religieux doivent prendre des mesures face aux dérapages notées, avec l’utilisation des noms de ses valeureux guides religieux qui ont bâti l’islam au Sénégal, a martelé Serigne Maodo Sy.

Pour sa part, El Hadji Rawane Mbaye, a retracé l’histoire de l’islam au Sénégal. Ace propos, il a rappelé que le général Faidherbe, ingénieur des ponts et chaussées doublé d’un ethnologue, a participé à la mise en place du premier tribunal musulman vers le 19-ème siècle, période durant laquelle 70 % de la population était musulmane.

Installé a Saint-Louis, ce tribunal musulman avait, précise-t-il, pour compétence de juger les mariages, le divorce et l’héritage.

Il a rappelé que les première mosquées du Sénégal construites a Saint-Louis, et plus tard à Dakar, ont été réalisées grâce au financement de l’administration coloniale dirigée à l’époque par Faidherbe.

Entre 1911 et 1912, le nombre de ’’daara’’ (écoles coraniques) installés à Dakar par El Hadji Malick Sy s’élevait déjà à 30, a-t-il rappelé.

Selon Rawane Mbaye, le combat d’El Hadji Malick Sy pour le rayonnement de l’Islam a triomphé en dépit des nombreuses tentatives des colons de l’époque qui, après le départ de Faidherbe, ont fait tout pour empêcher le bon fonctionnement des écoles coraniques au Sénégal avec l’implantation d’écoles françaises.

La première édition de la conférence religieuse de la fédération ‘’Serigne Maodo Sy’’, présidée par Serigne Mbaye Sy Mansour, a enregistré une forte présence de fidèles musulmans venus toutes les régions et de marabouts venus représenter toutes les confréries du Sénégal.
Source: APS