Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Sénégal-Lutte contre le VIH/SIDA: les zones frontalières ciblées pas l’OIM et le CNLS



Ahmadou Tidiane Wone, secrétaire exécutif adjoint du Comité national de lutte contre le sida (CNLS) et  Mr Abye Makonnen, Représentant régional de l'Oim
Ahmadou Tidiane Wone, secrétaire exécutif adjoint du Comité national de lutte contre le sida (CNLS) et Mr Abye Makonnen, Représentant régional de l'Oim
La lutte contre le VIH/Sida s’oriente vers les zones frontalières du Sénégal. L’Organisation internationale de la migration (OIM) et le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), initiateurs de ce programme, veulent ainsi réduire la vulnérabilité chez les jeunes. A cet effet, s’est ouvert ce jeudi l’atelier de partage et de validation du document de références et du cadre logique consolidé de la deuxième phase (2009-2014) du programme régional de lutte contre le VIH/SIDA et d’amélioration de la santé génésique et sexuelle chez les jeunes en Afrique de l’ouest, dans les zones frontalières.

L’organisation internationale pour les migrations appuie le gouvernement du Sénégal dans sa réponse à la pandémie du VIH/SIDA. C’est ainsi que le programme «Réduire la vulnérabilité des jeunes face au VIH/SIDA et les IST, et renforcer leur santé génésique et sexuelle dans les communautés frontalières à fortes mobilités sous régionales en Afrique de l’ouest» a été mis en place.
Les deux parties organisent ce 26 et 27 juin un atelier de partage et de validation de la deuxième phase du programme qui.

Selon le représentant régional de l’OIM, Abye Makonnen, ce programme vise à renforcer les capacités des jeunes en matière de santé sexuelle et génésique à travers la formation pour l’acquisition des compétences de vie courante et de comportement à moindre risque, le changement d’attitude face aux VIH/SIDA/IST et le dépistage volontaire anonyme. Le programme dont la première phase se termine en juillet 2009 est mis en œuvre dans les zones frontalières de Kidira, Linkéring et Rosso au Sénégal mais couvre également le Mali et la Mauritanie. La deuxième phase s’étend jusqu’en 2014.

Abye Makonnen, a en outre salué le travail remarquable du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS) pour ses activités menées dans la réduction de la maladie VIH/ SIDA dans le pays. Le rapport à mi parcours présente la Casamance comme la zone la plus touchée par le VIH/SIDA au Sénégal avec un taux de prévalence supérieur à la moyenne nationale.

press afrik

Vendredi 26 Juin 2009 - 16:19


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter