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Sénégal collusion administration, PDS et Justice : Le PS propose une union sacrée pour faire face

Débouté par la Cour d’appel dans ses recours en annulation des listes de la Coalition Sopi, le Parti Socialiste (PS) appelle à une union sacrée pour faire face aux tentatives de fraude du régime. Il a fait appel à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et aux citoyens pour s’ériger en rempart face au «système Sopi», aux défaillances de la justice et la collusion de l’administration centrale.



Sénégal collusion administration, PDS et Justice : Le PS propose une union sacrée pour faire face
Le Parti socialiste (PS) n’arrive pas à se remettre de la décision de la Cour d’appel sur les recours en annulation des listes de la Coalition Sopi à Ndindy, Ndoulo, Louga. Il a, dans une déclaration reçue à la rédaction de pressafrik.com, affiché sa volonté de s’opposer par tous les moyens aux tentatives de fraude et appelle la Commission électorale nationale Autonome (CENA) et les citoyens à faire face. Le communiqué du bureau politique a indiqué que «le Parti Socialiste s’opposera, par tous les moyens, à toutes manœuvres tendant à dévoyer le processus électoral. Il lance le même appel à la CENA qui ne peut voir plus longtemps ses prérogatives qu’elle tient de la Loi, foulées au pied et réduites à néant tant par l’Administration territoriale que par la Cour d’Appel. Il l’invite dès lors à s’arroger fermement de l’ensemble de ses pouvoirs légaux et à s’ériger comme le vrai gendarme des élections».

Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng (Secrétaire général du PS), «Ce qui s’est passé à NDindy et à NDoulo, plus tard à Oussouye et à Louga, et peut être dans d’autres localités, finit de nous convaincre sur l’incapacité du Ministre de l’Intérieur lui-même candidat à organiser les élections à venir dans la transparence et le respect de la Loi». Ils ont estimé que «le tripatouillage outrancier des listes de candidatures, orchestré au plus haut niveau de l’Etat et hors les délais de la Loi, est inacceptable dans un Etat qui se veut sérieux et un minimum digne de ce nom». Et d’ajouter : «en réalité, «le système Sopi» colporté jusque dans les profondeurs de l’Etat, a fini d’atteindre et de gangrener le commandement territorial, un des derniers pans supposés encore debout de notre République».

Les membres du bureau politique du PS n’ont pas épargné la justice dans leurs diatribes. «Quant à la justice, force est de rappeler qu’elle s’était désinvestie de sa mission régalienne depuis fort longtemps. En effet, les décisions toujours décriées du Conseil Constitutionnel et du Conseil d’Etat, celles encore plus inexplicables de la Cour d’Appel illustrent, si besoin en était encore, qu’il n’y a plus rien à attendre ou seulement espérer de notre Justice, sauf à lui permettre, par des décisions aussi indigentes que scandaleuses à maquiller les forfaits du régime libéral».

Compte tenu de la décision de la Cour d’appel et de l’attitude de l’administration centrale, les socialistes ont fait savoir qu’il urge pour l’ensemble de nos concitoyens de comprendre que chacun d’entre nous a l’impérieux devoir de s’ériger en gardien vigilant de notre processus électoral, afin que contre la volonté et les actes de nos gouvernants, le choix des Sénégalais soit assuré et respecté au soir du 22 Mars 2009. Surtout ont-ils ajouté, «là où tous les corps d’Etat chargés de l’organisation et de la gestion du processus électoral ont lamentablement baissé la garde et ouvertement rendu les armes, seule la vigilance citoyenne pourra sauver ce qui peut l’être encore».




Jeudi 12 Février 2009 - 00:20


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