Sommées de quitter les lieux dans un délai de 48h, les populations de Grand Médine disent catégoriquement niet. Elles sont disposées à faire face à cette décision de justice. Ce quartier, qui couve le stade Léopold Sédar Senghor, est situé entre les Parcelles assainies et la Patte d’oie. Situé sur une zone en relief, il est peuplé d’habitats spontanés. Il est, selon les techniciens de l’urbanisme, dépourvu de lotissement.
11h dans ce patelin. Les stigmates des altercations entre populations et forces de l’ordre d’hier, lundi sont encore visibles. Des blessés et des interpellations sont notés dans leurs rangs. Mais cela est loin de les décourager. Les ruelles sinueuses et sablonneuses de ce quartier ne bruissent que de cette révolte feutrée. Et pourtant, ils sont prêts à remettre cela.
La tristesse mais aussi la colère se lisent sur les visages. Même ceux qui ne sont pas concernés par cette mesure de déguerpissement sont plus déterminés. Le mot d’ordre est connu et maitrisé : «pas question de quitter ici». Ils sont prêts à y laisser leur vie.
«Je suis né dans ce quartier, j’ai grandi ici. Si on nous déguerpit où est ce que nous allons aller», s’interroge Ass Malick. Ce jeune homme de marteler : «nous n’allons pas nous laisser faire, ce que vous avez vu hier, c’était juste le commencement».
Cet avis est largement partagé par Ibrahima Diouf trouvé dans un atelier de menuiserie. «J’ai reçu hier la sommation mais je ne comprends pas qui est derrière cette affaire. Mais nous n’allons pas baisser les bras». Le menuisier de faire savoir : «depuis 20 ans, je suis dans ce quartier j’ai tout construit ici, on ne peut pas me le priver».
Les vieux et notables du quartier vont occuper la tête du peloton. Ils ont indiqué qu’ils ne vont pas baisser les bras et qu’ils vont utiliser tous les moyens pour conserver leur patrimoine.
La plupart des habitants sont installés dans ce quartier depuis des années. «Si par malheur l’Etat exécute sa menace où est ce que nous allons aller», se demande de manière désespérée une dame avec son bébé. Partout c’est le même constat, l’inquiétude a fini par déboussoler ces habitants. Tout en décidant de faire face vaille que vaille, ils ne savent pas à quel saint se vouer.
11h dans ce patelin. Les stigmates des altercations entre populations et forces de l’ordre d’hier, lundi sont encore visibles. Des blessés et des interpellations sont notés dans leurs rangs. Mais cela est loin de les décourager. Les ruelles sinueuses et sablonneuses de ce quartier ne bruissent que de cette révolte feutrée. Et pourtant, ils sont prêts à remettre cela.
La tristesse mais aussi la colère se lisent sur les visages. Même ceux qui ne sont pas concernés par cette mesure de déguerpissement sont plus déterminés. Le mot d’ordre est connu et maitrisé : «pas question de quitter ici». Ils sont prêts à y laisser leur vie.
«Je suis né dans ce quartier, j’ai grandi ici. Si on nous déguerpit où est ce que nous allons aller», s’interroge Ass Malick. Ce jeune homme de marteler : «nous n’allons pas nous laisser faire, ce que vous avez vu hier, c’était juste le commencement».
Cet avis est largement partagé par Ibrahima Diouf trouvé dans un atelier de menuiserie. «J’ai reçu hier la sommation mais je ne comprends pas qui est derrière cette affaire. Mais nous n’allons pas baisser les bras». Le menuisier de faire savoir : «depuis 20 ans, je suis dans ce quartier j’ai tout construit ici, on ne peut pas me le priver».
Les vieux et notables du quartier vont occuper la tête du peloton. Ils ont indiqué qu’ils ne vont pas baisser les bras et qu’ils vont utiliser tous les moyens pour conserver leur patrimoine.
La plupart des habitants sont installés dans ce quartier depuis des années. «Si par malheur l’Etat exécute sa menace où est ce que nous allons aller», se demande de manière désespérée une dame avec son bébé. Partout c’est le même constat, l’inquiétude a fini par déboussoler ces habitants. Tout en décidant de faire face vaille que vaille, ils ne savent pas à quel saint se vouer.
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