La police a arrêté la directrice d’Amnesty International Turqui, İdil Eser, sept (7) défenseurs des droits humains et deux (2) formateurs qui participaient à un séminaire à Istanbul, le 5 juillet dernier. Les mains attachées devant l’Ambassade de Turquie, le Directeur exécutif d’Amnesty international Secction Sénégal plaide pour ses collègues. « C’est exactement comme cela que nos collègues ont été menottés. On les a trouvés en séminaire et on les a menés en prison en les accusant d’appartenir à un groupement terroriste. C’est l’ensemble des responsables des organisations de défense des droits humains en Turquie qui sont aujourd’hui en prison. Depuis le coup d’Etat du 16 juillet 2016, Recep Tayyip Erdoğan soupçonne toute personne qui n’est pas de son parti comme appartement au mouvement de Fethullah Gülen… », crache Seydi Gassama.
Depuis le coup d'Etat avorté du 15 juillet 2016, le gouvernement turc a mené des purges sans précédent. Et, des centaines de magistrats, d’avocats, de journalistes, l’Armée en sont en victimes, lance le défenseur des droits de l’homme.
Dès lors, « il est temps que la communauté internationale saisisse le danger qui guette la démocratie, les droits humains à travers les agissements dictatoriaux (du président turc) », scande-t-il. Avant d’appeler « l’Etat du Sénégal à ne pas céder et prêter le flanc à cette dictature en fermant les écoles Yavuz Selim parce que c’est le desiderata de Monsieur Recep Erdoğan ». « Yavuz Selim est une école de performance, l’un des fleurons du système éducatif sénégalais. On n’acceptera pas que tout cela soit détruit parce qu’il y a un homme totalement pernicieux, un dictateur qui ne veut pas de cette école ici au Sénégal», tranche Seydi Gassama.
Dès lors, « il est temps que la communauté internationale saisisse le danger qui guette la démocratie, les droits humains à travers les agissements dictatoriaux (du président turc) », scande-t-il. Avant d’appeler « l’Etat du Sénégal à ne pas céder et prêter le flanc à cette dictature en fermant les écoles Yavuz Selim parce que c’est le desiderata de Monsieur Recep Erdoğan ». « Yavuz Selim est une école de performance, l’un des fleurons du système éducatif sénégalais. On n’acceptera pas que tout cela soit détruit parce qu’il y a un homme totalement pernicieux, un dictateur qui ne veut pas de cette école ici au Sénégal», tranche Seydi Gassama.
Autres articles
-
Coopération militaire : les Etats Unis font un don de 30 véhicules à l'armée sénégalaise
-
Nouveau directeur de la RTS : Pape Alé annonce la levée de son contrôle judiciaire et la publication de son livre
-
Fraudes présumées sur les crédits Fongip au Crédit Mutuel du Sénégal : un trou de 2 250 000 millions FCFA secoue la structure
-
Condamné pour diffamation : Yerim Seck annonce un recours
-
« Le nombre de pirogues qui chavirent en pleine mer est énorme », selon Ibrahima Mar