Dejan Lovren face à Anthony Martial lors de France-Croatie, le 8 septembre 2020 au Stade de France. — FRANCK FIFE / AFP
Une peine de huit mois de prison avec sursis a été infligée vendredi à une femme accusée d’avoir tenté de faire chanter l’attaquant français de Manchester United Anthony Martial, avec lequel elle avait entretenu une relation via les réseaux sociaux, a-t-on appris de source judiciaire à Nancy.
Des photos compromettantes échangées sur téléphone
Le tribunal correctionnel de Nancy a été au-delà des réquisitions du procureur de la République François Perain qui avait réclamé six mois avec sursis à l’encontre de cette femme, qui devra également payer « un euro de dommages et intérêts » au footballeur.
Anthony Martial n’a pas été le seul sportif victime de cette femme, a expliqué M. Perain à l’AFP. L’un d’eux, un basketteur de l’équipe de France, a ainsi préféré payer, a ajouté la même source. L’international de football a, lui, déposé une plainte en juillet 2019 contre cette femme qui apparaissait sur le réseau social Instagram en mannequin voyageant à travers le monde. En fait, c’est une chômeuse de 30 ans vivant près de Nancy du RSA.
Un faux manequin
Entre 2018 et 2019, selon cette femme, le footballeur et elle avaient échangé régulièrement des messages et surtout des vidéos intimes. La jeune femme avait menacé de publier ces images quand le joueur lui a envoyé un SMS pour mettre un terme à l’histoire virtuelle. « J’ai beaucoup de photos compromettantes, soit tu paies, soit je balance tout à la presse », était-elle accusée d’avoir écrit.
Lors de l’audience, en octobre, l’avocat de la prévenue avait réfuté la « tentative de chantage » et avait, selon l’Est Républicain, mis en exergue l’absence d’expéditeur et de date sur la capture d’écran du message présentée par l’accusation. Ce message a matérialisé la tentative de chantage, avait en revanche considéré François Perain, qui avait également mis en exergue une fraude au RSA.
20Minutes
Des photos compromettantes échangées sur téléphone
Le tribunal correctionnel de Nancy a été au-delà des réquisitions du procureur de la République François Perain qui avait réclamé six mois avec sursis à l’encontre de cette femme, qui devra également payer « un euro de dommages et intérêts » au footballeur.
Anthony Martial n’a pas été le seul sportif victime de cette femme, a expliqué M. Perain à l’AFP. L’un d’eux, un basketteur de l’équipe de France, a ainsi préféré payer, a ajouté la même source. L’international de football a, lui, déposé une plainte en juillet 2019 contre cette femme qui apparaissait sur le réseau social Instagram en mannequin voyageant à travers le monde. En fait, c’est une chômeuse de 30 ans vivant près de Nancy du RSA.
Un faux manequin
Entre 2018 et 2019, selon cette femme, le footballeur et elle avaient échangé régulièrement des messages et surtout des vidéos intimes. La jeune femme avait menacé de publier ces images quand le joueur lui a envoyé un SMS pour mettre un terme à l’histoire virtuelle. « J’ai beaucoup de photos compromettantes, soit tu paies, soit je balance tout à la presse », était-elle accusée d’avoir écrit.
Lors de l’audience, en octobre, l’avocat de la prévenue avait réfuté la « tentative de chantage » et avait, selon l’Est Républicain, mis en exergue l’absence d’expéditeur et de date sur la capture d’écran du message présentée par l’accusation. Ce message a matérialisé la tentative de chantage, avait en revanche considéré François Perain, qui avait également mis en exergue une fraude au RSA.
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