Les assaillants ont réussi à franchir les différents contrôles de sécurité, sans attirer l'attention, selon plusieurs sources concordantes, car celui qui les accompagnait était un employé d'une société de téléphonie mobile dont le bureau est situé à l'intérieur de la Villa Somalia.
Il a donc fait passer la camionnette Toyota Noah sans problèmes et sans déclencher de fouille complète puisqu'il était connu des services de sécurité. Son père est l'imam de la mosquée, son oncle un colonel réputé de l'armée. Il est le seul des assaillants à avoir été capturé.
Les hommes, vêtus de l'uniforme de l'armée somalienne, attendaient vraisemblablement leur cible, le président ou le Premier ministre, pour frapper. Un garde mis en alerte par leur présence à l'intérieur de l'enceinte aurait voulu contrôler le véhicule. Le chauffeur s'est enfui. C'est peu après que l'engin explosif placé à l'intérieur a explosé, sans doute déclenché à distance.
L'armée somalienne a réagi, ainsi que les forces de l'Union africaine, pour neutraliser les combattants. Il s'agirait donc moins d'un attentat déjoué comme l'a prétendu le gouvernement somalien que d'un attentat qui ne s'est pas déroulé comme prévu. S'ils ont raté leur cible, les shebabs sont tout de même parvenus à entrer sans difficulté dans cette enceinte censée être l'une des plus sécurisée de la ville, grâce aux complicités dont ils bénéficient jusqu'au coeur du pouvoir.
Il a donc fait passer la camionnette Toyota Noah sans problèmes et sans déclencher de fouille complète puisqu'il était connu des services de sécurité. Son père est l'imam de la mosquée, son oncle un colonel réputé de l'armée. Il est le seul des assaillants à avoir été capturé.
Les hommes, vêtus de l'uniforme de l'armée somalienne, attendaient vraisemblablement leur cible, le président ou le Premier ministre, pour frapper. Un garde mis en alerte par leur présence à l'intérieur de l'enceinte aurait voulu contrôler le véhicule. Le chauffeur s'est enfui. C'est peu après que l'engin explosif placé à l'intérieur a explosé, sans doute déclenché à distance.
L'armée somalienne a réagi, ainsi que les forces de l'Union africaine, pour neutraliser les combattants. Il s'agirait donc moins d'un attentat déjoué comme l'a prétendu le gouvernement somalien que d'un attentat qui ne s'est pas déroulé comme prévu. S'ils ont raté leur cible, les shebabs sont tout de même parvenus à entrer sans difficulté dans cette enceinte censée être l'une des plus sécurisée de la ville, grâce aux complicités dont ils bénéficient jusqu'au coeur du pouvoir.
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