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Soudan du Sud: l'impossible travail des humanitaires

Plus jeune pays au monde, le Soudan du Sud est secoué par un conflit qui oppose son président et son ancien vice-président depuis 2013. Un conflit qui fait rage partout dans le pays et qui rend le travail des acteurs humanitaires toujours plus compliqué sur le terrain, car pris pour cibles. Vendredi 8 septembre, un chauffeur du CICR a été tué alors qu'il était au volant de son camion. Il faisait partie d'un convoi d'une dizaine de véhicules qui revenaient de mission dans la région Western Equatoria, zone difficile d'accès et particulièrement touchée par le conflit.



Au Soudan du Sud, il est difficile pour les ONG de se déplacer et d'atteindre les populations dans le besoin. Evoluer entre les territoires détenus par les forces gouvernementales et les rebelles est compliqué. Les routes sont difficilement praticables notamment en ce moment en pleine saison des pluies, et dangereuses. Les coupeurs de route étant nombreux...

Les difficultés administratives sont elles aussi multiples. Les différents laissez-passer et autorisations n'assurent pas de pouvoir travailler sereinement.

Le Soudan du Sud est considéré comme l'un des pays les plus dangereux pour le travail des humanitaires. Le personnel fait régulièrement l'objet d'attaques directes, la menace du viol des femmes est très présente, les locaux et convois sont particulièrement ciblés. Dans un communiqué, le CICR appelle les différentes parties « à veiller à ce que les travailleurs humanitaires puissent exercer leurs fonctions ».

Selon l'ONU, les attaques contre les ONG sont en augmentation ces derniers mois. Toujours selon les Nations unies, plus de 80 travailleurs humanitaires ont été tués depuis le début du conflit en 2013 au Soudan du Sud.

Plus de 3,5 millions de personnes ont été déplacées à l'intérieur du pays ou à l'extérieur des frontières à cause de ce conflit. La famine a été déclarée dans certaines régions, menaçant des millions de vie. L'ONU dans un rapport datant du mois de mars a également averti que les indicateurs de génocide étaient en place.

Rfi.fr

Lundi 11 Septembre 2017 - 09:57


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