A 74 ans, Omar el-Béchir continue de s’accrocher au pouvoir. L’ancien officier a tenu lundi un meeting à Nyala, dans le sud du Darfour. Devant ses supporters il a déclaré que « le pouvoir ne pouvait pas être changé par des manifestations, mais uniquement par le peuple dans les urnes ». La phrase résonne avec ironie alors que l’ancien colonel a pris le contrôle du pays lors d’un coup d’Etat en 1989.
Omar el-Béchir a mis au défi ses rivaux de lui faire face lors de la prochaine présidentielle, avant d’accuser une fois de plus des puissances étrangères de déstabiliser le pays.
Alors que son discours de Nyala était organisé, des manifestations ont éclaté en ville. Des chants hostiles ont même été entendus durant son allocution. Preuve que la défiance d’une partie des Soudanais reste intacte et devrait continuer.
L’Association des professionnels soudanais a appelé à sortir chaque soir dans les rues jusqu’à jeudi, où une marche pour la liberté et le changement sera organisée dans les grandes villes.
Le régime, lui, continue de réprimer et de s’aliéner la population. Dernier coup de sang, celui du syndicat des médecins qui accuse les forces de sécurité d’avoir attaqué, dimanche, plusieurs hôpitaux, « sans considération pour les patients et femmes enceintes », dit le communiqué.
L’association parle d’une douzaine de praticiens arrêtés depuis fin décembre et « condamne le régime du président Omar el-Béchir et ses abominables violations du droit international ».
Omar el-Béchir a mis au défi ses rivaux de lui faire face lors de la prochaine présidentielle, avant d’accuser une fois de plus des puissances étrangères de déstabiliser le pays.
Alors que son discours de Nyala était organisé, des manifestations ont éclaté en ville. Des chants hostiles ont même été entendus durant son allocution. Preuve que la défiance d’une partie des Soudanais reste intacte et devrait continuer.
L’Association des professionnels soudanais a appelé à sortir chaque soir dans les rues jusqu’à jeudi, où une marche pour la liberté et le changement sera organisée dans les grandes villes.
Le régime, lui, continue de réprimer et de s’aliéner la population. Dernier coup de sang, celui du syndicat des médecins qui accuse les forces de sécurité d’avoir attaqué, dimanche, plusieurs hôpitaux, « sans considération pour les patients et femmes enceintes », dit le communiqué.
L’association parle d’une douzaine de praticiens arrêtés depuis fin décembre et « condamne le régime du président Omar el-Béchir et ses abominables violations du droit international ».
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