La rencontre a eu lieu dans un hôtel de la capitale, sur les bords du Nil. Un lieu gardé secret jusqu'à la dernière minute pour des raisons de sécurité. D'après l'Agence France Presse, la reprise des discussion s'est faite en présence de trois généraux du Conseil militaire et de 5 représentants de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), fer de lance de la contestation.
Plus tôt dans la journée, lors d'une conférence de presse, l'opposition s'était dit favorable à cette reprise du dialogue. À une condition cependant : que les pourparlers aboutissent dans les 72 heures. Une position partagée par la médiation.
La suspension des discussions était en grande partie due à la composition du Conseil souverain, la future instance de transition dont chaque camp voulait prendre la tête.
Selon le dernier document sur la table, il devrait être composé de 7 militaires,
7 civils issus de l'Alliance pour la Liberté et le Changement et d'un autre civil désigné par les deux camps. Toujours d'après ce texte, un militaire devrait présider le Conseil souverain pendant 18 mois, avant de passer la main à un civil. Au total, la transition doit durer trois ans.
-
Guinée: le porte-parole des sinistrés de l'explosion du dépôt de carburant condamné à 3 mois de prison avec sursis
-
Niger: la Banque mondiale annonce reprendre les décaissements suspendus après le putsch de juillet
-
Tchad: quelle stratégie pour Succès Masra, toujours Premier ministre malgré la présidentielle?
-
Tchad : le Conseil Constitutionnel valide la victoire de Mahamat Déby
-
En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo officiellement investi à la présidentielle par son parti