Civils et militaires se sont donc mis d'accord tout d’abord sur la structure des autorités de transition amenées à remplacer le Conseil militaire, actuellement au pouvoir, et d'accord aussi sur leurs prérogatives.
Le nouveau « Conseil souverain » - c'est son nom officiel - inclura donc des civils et des militaires, ont annoncé à la presse des porte-parole des négociateurs, après plusieurs heures de discussions à huis clos. Cependant, sa composition précise ne sera abordée que demain, mardi, au cours d'une nouvelle session de pourparlers, ainsi que la durée de la transition jusqu'à l'organisation d'élections. Le principe d'un Cabinet exécutif et d'un Parlement de transition a également été retenu.
Il s'agit donc d'une première percée, alors que la situation s'était quelque peu tendue, ces derniers jours, à Khartoum.
La coalition d'opposition avait affirmé, dimanche, qu'un accord devait être trouvé dans les 72 heures, après quoi la mobilisation populaire allait devoir être renforcée. Le but était de manifester son impatience et de montrer que la rue n'entendait rien céder sur ses revendications, alors que les militaires, de leur côté, s'efforçaient de conserver le contrôle de la situation.
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