Laurent Fabius et John Kerry ont choisi de voir le verre à moitié plein. L'Américain salue la déclaration volontairement floue de l'Union européenne qui appelle à une réponse forte à l'usage d'armes chimiques, sans se prononcer sur la forme de cette réponse. Et son homologue français de se féliciter également, douze pays du G20 soutiennent l'approche franco-américaine, rappelle Laurent Fabius : « Il existe un soutien large et grandissant à une réaction claire et forte. Avec John Kerry, nous sommes parfaitement en ligne sur la nature de cette réponse. Elle doit être courte, ciblée, de nature à empêcher monsieur Bachar el-Assad de se livrer à nouveau à un massacre de cette nature ».
Poursuite des efforts
Pour l'instant, les Etats-Unis et la France sont les seuls pays à vouloir s'engager dans des frappes militaires. Mais, selon John Kerry, d'autres pays pourraient s'y joindre : « Un certain nombre de pays - un nombre à deux chiffres - sont préparés à prendre part à une action militaire. Nous avons plus de pays préparés à une action militaire que nous pourrions, actuellement, en utiliser dans le type d'action que nous envisageons ».
Le secrétaire d'Etat poursuivra ses efforts pour élargir la coalition des pays désireux d'intervenir en Syrie. Ce dimanche 8 septembre au matin, John Kerry rencontre des représentants de la Ligue arabe à Paris.
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