Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a informé son homologue iranien que la Syrie possédait des preuves solides de l'utilisation de gaz toxiques par les rebelles. Lors d'un entretien téléphonique avec Mohammad Javad Zarif , le chef de la diplomatie syrienne a assuré que son pays était prêt à fournir toute l'aide nécessaire aux inspecteurs de l'ONU afin qu'ils mènent leur enquête.
Le ministre syrien de l'Information a pour sa part réaffirmé que l'armée syrienne n'a « jamais utilisé d'armes chimiques, sous quelque forme que ce soit, liquide ou gaz », lors d'un entretien à la télévision panarabe al-Mayadine. Omrane al-Zohbi a en revanche accusé certains pays arabes et occidentaux d'avoir fourni aux rebelles des agents chimiques.
Des soldats du régimes victimes de gaz innervants
Ces accusations coïncident avec l'arrivée à Damas hier, samedi, de la haute représentante de l'ONU pour le désarmement Angela Kane pour négocier les modalités d'une enquête internationale.
Le régime syrien avait accusé les rebelles d'avoir utilisé des armes chimiques lors de combats dans la périphérie de Damas, samedi. La télévision publique syrienne a annoncé que des soldats qui se battaient dans le quartier de Jobar au nord-est de la capitale, avaient développé des symptômes d'exposition à des gaz innervants, précisant que certains étaient dans un état critique. La télévision a montré les images de supposés barils de produits chimiques avec l'inscription « Fabriqué en Arabie Saoudite », ainsi qu'un grand nombre de masques à gaz.
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