Ils étaient des milliers, voire des dizaines de milliers de jeunes Kurdes à marcher vers la frontière dans la soirée du lundi 6 octobre, pour aller défendre Kobane. Mais ils en ont été empêchés par les forces de sécurité kurdes, comme c’est le cas depuis trois semaines. La Turquie n’a fait qu’accepter les victimes des combats et de nouveaux réfugiés.
Tous les responsables politiques du canton autonome de Kobane ayant pris les armes, plus personne n’a pu être joint par téléphone depuis le milieu de la nuit du 6 au 7 octobre. Mais l’un des derniers messages du responsable du parti kurde de Syrie PYD, Salih Muslim, indiquait en fin de soirée que le centre-ville de Kobane avait été « nettoyé », ce qui indique que les assaillants islamistes, au nombre de 2 000 à 2 500, avaient apparemment réussi à atteindre le centre de Kobane avant d’être repoussés.
Ce matin, la situation telle qu’on peut la suivre depuis la frontière, est calme. Il n’y a plus que quelques rares échos de tirs d’armes légères, mais on ne connaît pas exactement l’état de la ville. Les dirigeants kurdes de Kobane avaient lancé hier soir un appel d’urgence à la communauté internationale pour que soient enfin envoyées des armes afin de leur permettre de se défendre.
Vers quatre heures du matin, il y a eu quelques bombardements de la coalition internationale, sans qu’on en connaisse les résultats. Dans mardi matin, des avions survolaient toujours la région.
La communauté kurde se mobilise
C’est également au moment où les combats de rue ont commencé dans la ville assiégée de Kobane que le parti pro-kurde de Turquie, le HDP, a lancé un appel à la mobilisation kurde pour que la communauté descende dans la rue, un appel immédiatement suivi dans toute la Turquie.
Des rassemblements spontanés ont eu lieu dans plusieurs quartiers d’Istanbul et des dizaines de villes turques. Plusieurs ont dégénéré en affrontements violents, faisant de nombreux blessés et des dommages importants. Des bus et des permanences du parti au pouvoir ont notamment été incendiés.
En Europe aussi, la mobilisation a été immédiate et forte : en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark ou encore en Suède. Des aéroports ont été bloqués, des manifestations ont été organisées pour attirer l’attention sur le sort de Kobane et dénoncer l’embargo imposé par la Turquie sur l’enclave kurde du nord de la Syrie. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a lui aussi lancé un appel d’urgence pour éviter les massacres de civils à Kobane.
Tous les responsables politiques du canton autonome de Kobane ayant pris les armes, plus personne n’a pu être joint par téléphone depuis le milieu de la nuit du 6 au 7 octobre. Mais l’un des derniers messages du responsable du parti kurde de Syrie PYD, Salih Muslim, indiquait en fin de soirée que le centre-ville de Kobane avait été « nettoyé », ce qui indique que les assaillants islamistes, au nombre de 2 000 à 2 500, avaient apparemment réussi à atteindre le centre de Kobane avant d’être repoussés.
Ce matin, la situation telle qu’on peut la suivre depuis la frontière, est calme. Il n’y a plus que quelques rares échos de tirs d’armes légères, mais on ne connaît pas exactement l’état de la ville. Les dirigeants kurdes de Kobane avaient lancé hier soir un appel d’urgence à la communauté internationale pour que soient enfin envoyées des armes afin de leur permettre de se défendre.
Vers quatre heures du matin, il y a eu quelques bombardements de la coalition internationale, sans qu’on en connaisse les résultats. Dans mardi matin, des avions survolaient toujours la région.
La communauté kurde se mobilise
C’est également au moment où les combats de rue ont commencé dans la ville assiégée de Kobane que le parti pro-kurde de Turquie, le HDP, a lancé un appel à la mobilisation kurde pour que la communauté descende dans la rue, un appel immédiatement suivi dans toute la Turquie.
Des rassemblements spontanés ont eu lieu dans plusieurs quartiers d’Istanbul et des dizaines de villes turques. Plusieurs ont dégénéré en affrontements violents, faisant de nombreux blessés et des dommages importants. Des bus et des permanences du parti au pouvoir ont notamment été incendiés.
En Europe aussi, la mobilisation a été immédiate et forte : en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Danemark ou encore en Suède. Des aéroports ont été bloqués, des manifestations ont été organisées pour attirer l’attention sur le sort de Kobane et dénoncer l’embargo imposé par la Turquie sur l’enclave kurde du nord de la Syrie. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a lui aussi lancé un appel d’urgence pour éviter les massacres de civils à Kobane.
Autres articles
-
Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 34 735 morts
-
Le présentateur et écrivain français Bernard Pivot est mort à 89 ans
-
En prison, un détenu sur quatre fume quotidiennement du cannabis
-
Guerre à Gaza: Israël évacue 100 000 personnes à Rafah, avant une offensive annoncée
-
Russie: six morts et 35 blessés dans une attaque ukrainienne de drones